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La politique monopolise la une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce mardi évoquent des sujets essentiellement liés à la politique, notamment le 2e congrès en vue…

Les journaux burkinabè de ce mardi évoquent des sujets essentiellement liés à la politique, notamment le 2e congrès en vue de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) et la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, ouverte la veille à Ouagadougou.«1re session extraordinaire de l’Assemblée nationale: le code électoral et le statut de l’opposition en examen», arbore en première page le journal Le Quotidien.

Selon ce confrère, la session parlementaire extraordinaire qui s’est ouverte hier lundi à Ouagadougou, va permettre aux députés d’examiner neuf projets de loi, notamment ceux portant sur «le code électoral, la prévention et la répression de la corruption au Burkina Faso et le statut de l’opposition politique ».

De son côté, le quotidien national Sidwaya titre: «Assemblée nationale: le statut de l’opposition en examen», là où Le Pays, quotidien privé affiche: «La révision du code électoral en ligne de mire».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il reprend à sa une un extrait du discours du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, à l’ouverture de la session. «Je vous exhorte à mettre en avant l’intérêt général», a-t-il notamment dit  à ses collègues députés.

Le même journal consacre sa manchette au 2e congrès ordinaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition), prévu le weekend prochain et objet d’un point de presse animé la veille à Ouagadougou, par le Comité national d’organisation (CNO).

A en croire L’Observateur Paalga, l’UPC, par ailleurs parti dirigé par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, est «à la recherche d’une relance crédible».

Le quotidien national Sidwaya indique que les élections de 2020 sont «en ligne de mire» de l’UPC qui, selon lui, «reste déterminée à apporter l’alternance crédible pour la cohésion sociale et une réconciliation nationale».

Pour leur part, Aujourd’hui au Faso et Le Pays renseignent que le CNO attend 5000 congressistes, lors du congrès prévu du 20 au 22 juillet 2018.

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays donne la parole à Boureima Basile Ouédraogo, maire de Ouahigouya (ville capitale de la Région du Nord du Burkina), qui estime qu’«un parti politique où il n’y a pas de bruit, est un parti mort».

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