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La Poste de Côte d’Ivoire accuse « un mois d’arriéré de salaire »

Le ministre ivoirien de l'Économie numérique, des télécommunications et de l'innovation, Roger Félix Adom, a rencontré mercredi, à Abidjan, le…

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Félix Adom, a rencontré mercredi, à Abidjan, le personnel de la Poste de Côte d’Ivoire qui accuse « un mois d’arriéré de salaire ».

« Nous ferons en sorte d’apporter des solutions durables qui fassent en sorte que votre quotidien soit agréable et que vos fins de mois soient plus que souriantes », a rassuré M. Roger Adom, lors d’une visite dans les locaux de la Poste de Côte d’Ivoire à Abidjan. 

La Poste de Côte d’Ivoire, rappellera-t-il, a été régulée en 2013 et il y a eu sept ans entre la loi et les premiers décrets. Et la question qui surgissait était comment assurer l’avenir de cet établissement public. 

« Il me revient de travailler avec vous pour trouver des solutions et nous allons le faire avec les instances de la République », a déclaré le ministre de l’Économie numérique, indiquant que le ministère du Budget est conscient ainsi que la Primature. 

« Ce ne sont pas des paroles en l’air, vraiment croyez-moi, nous ferons en sorte que très rapidement nous remettrons la Poste de Côte d’Ivoire sur les rails du développement et de la prospérité », a-t-il dit.

Le syndicaliste Arsène Ahoké, membre du Synapostel, prenant la parole au nom du personnel, a relevé que « le stresse et les souffrances multiformes » est le lot quotidien des agents à cause de l’incertitude du lendemain.

Face aux difficultés que rencontre la Poste de Côte d’Ivoire, deux vagues de licenciement ont déjà eu lieu. Pour ce syndicaliste, les employés ont « déjà payé un lourd tribut » et il revenait à l’Etat de sauver la situation. 

Le directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, Isaac Gnamba Yao, a admis que « la qualité des services n’était pas au rendez-vous, des acteurs ont commencé à opérer l’activité postale », réduisant leur part de marché.

Avec la nouvelle loi réglementant le secteur, « nous avons appelé l’intervention du ministre sur la mise en oeuvre et le respect des obligations de service postal universel », a affirmé à la presse M. Isaac Gnamba Yao, au terme de la visite de M. Roger Adom. 

« Il faut aussi rappeler que nous avons quelques difficultés, notamment les conditions de travail et surtout un mois d’arriéré de salaire que nous vivons en ce moment à l’orée du 27e  Congrès de l’Union postale universelle » prévu à Abidjan du 9 au 27 août 2021, a souligné M. Gnamba.

Le défi, mentionnera-t-il, est pour l’établissement public de s’adapter aux réalités de l’environnement. Car, la Poste est devenue une industrie qui compte dans tous les pays et il faut qu’on puisse passer d’une administration postale à une entre de logistique et du digital. 

Une salle de conférence a été baptisée au nom du ministre de l’Économie numérique, des  télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, qui s’est dit « touché par cette attention » du personnel.