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La riposte contre le Covid-19 intéresse les quotidiens burkinabè

Les journaux du Burkina Faso de ce lundi reviennent largement sur les moyens entrepris pour freiner la propagation de la…

Les journaux du Burkina Faso de ce lundi reviennent largement sur les moyens entrepris pour freiner la propagation de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) dans le pays.Dans sa rubrique ‘’Commentons l’évènement », L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè évoque la mesure relative au port obligatoire de cache-nez à partir de ce lundi, en titrant: «Aux masques, citoyens !».

Le journal fait observer que la course à la riposte au Covid-19 prend une nouvelle allure, ce lundi 27 avril au Burkina, avec le port obligatoire du masque. 

«Après la fermeture des frontières, des écoles, des lieux de culte, des bars et restaurants, de certains marchés, la mise en quarantaine des villes infectées, l’interdiction du transport interurbain, le couvre-feu, le port obligatoire d’un masque par chaque Burkinabè vient assurément compléter la gamme des mesures barrières pour faire échec à la propagation du coronavirus dans le pays», commente L’Observateur Paalga. 

Le confrère rappelle qu’«avec à la date du 25 avril, 632 personnes infectées, dont 453 guérisons et 42 décès, sur plus de 20 millions d’habitants, la situation de la pandémie n’est pas des plus alarmantes au Pays des hommes intègres».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, publie une déclaration du Mouvement patriotique pour le salut (MPS) à propos de la reprise annoncée des activités scolaires au Burkina Faso, sous le titre: «le risque est trop élevé».

Pendant ce temps, Sidwaya, le quotidien national, informe à sa Une que pour la réouverture des écoles, «le plan de continuité éducative (a été) présenté aux gouverneurs».

Dans son éditorial, le même journal parle «des éclairs dans la grisaille», rappelant qu’à travers quasiment toute la planète, le décompte macabre se poursuit. 

L’éditorialiste souligne que la pandémie du COVID-19 endeuille des familles ici comme ailleurs et porte des coups sévères à une économie mondiale ébranlée dans ses fondements. 

«Comme des éclairs dans la grisaille ambiante, le Burkina Faso, malgré le terrorisme, la lancinante crise humanitaire et la fronde sociale, avance sur la voie du développement et se bat pour rétablir l’ordre partout où les flibustiers du 21e siècle tentent d’imposer leur diktat», écrit Sidwaya.

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