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L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombre de sujets notamment le secteur des assurances, le bilan d'exécution de…

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombre de sujets notamment le secteur des assurances, le bilan d’exécution de la loi de finances 2019, l’accord bilatéral relatif au gazoduc Nigeria-Maroc et la surexploitation des sables.+L’Economiste+ relève que les compagnies d’assurances affichent un dynamisme exceptionnel marqué par une hausse de 6% du chiffre d’affaires à 41 milliards de DH en 2018 (1 euro = 10,5 DH). L’assurance-vie comme la branche non-vie se comportent bien, mais la situation est inquiétante au niveau opérationnel. Le résultat technique (y compris les réassureurs) s’est effrité de 20% à 4,4 milliards de DH.

La principale source de préoccupation des assureurs se situe au niveau du segment non-vie, en particulier de la branche auto. La poussée de la sinistralité dénoncée par les assureurs ces dernières années crée des vagues dans le secteur. La dégradation dans l’automobile vient s’ajouter à des résultats techniques structurellement déficitaires dans les branches accident de travail et maladie.

+Le Matin+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Banchaaboun, qui a souligné que la croissance du PIB a été de 2,3%, avec des performances satisfaisantes des secteurs non agricoles.

L’argentier du Royaume, qui s’exprimait hier devant le Conseil de gouvernement, a également fait état de l’amélioration des conditions de financement grâce à la hausse des crédits bancaires. Il a affirmé en revanche que le taux d’inflation a régressé, puisqu’il est passé à 0,1% en 2019, contre 2,3% en 2018. Il en est de même du taux de chômage qui a baissé de 0,5% par rapport à l’année précédente, pour s’installer à 10%, ajoute le quotidien.

+Al Alam+ écrit que le Nigeria et le Maroc ont convenu de concrétiser, dans les prochains jours, les termes de l’accord bilatéral relatif au gazoduc entre le Nigeria et le Royaume en un temps record.

Selon le journal nigérian +The Sun+, relayé par le journal, le directeur général de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), Mallam Mele K. Kyari, en a fait l’annonce alors qu’il recevait l’ambassadeur du Maroc au Nigéria, Moha Ouali Tagma, au siège de la compagnie pétrolière.

S’exprimant sur l’évolution de la situation, Mallam Mele Kyari a déclaré que la NNPC était pleinement alignée sur les termes du protocole d’accord et s’était engagée à les livrer à temps « pour bénéficier aux citoyens ». « Nous sommes complètement en phase avec le protocole d’accord signé par nos deux gouvernements. Nous allons faire avancer les choses », a-t-il ajouté.

+Al Massae+ souligne que ces derniers mois, les exploitants des carrières de sable et les services de contrôle du ministère de l’Equipement n’ont cessé de se chamailler. En cause, le refus des exploitants de respecter les quantités et la nature du sable qu’ils sont autorisés à extraire.

Selon des informations rapportées par le journal, des têtes (entendez celles des barons du sable) vont bientôt tomber. En effet, après plusieurs missions d’inspection, diligentées ces derniers mois par le ministère de l’Equipement pour s’assurer que les exploitants des carrières de sable respectent scrupuleusement leurs cahiers de charges, il a été relevé de graves dépassements. Malgré les avertissements adressés aux contrevenants, et la fermeture de certaines carrières, la situation n’a cessé de s’aggraver à travers une surexploitation effrénée du sable.

C’est dans ces conditions que le ministère de l’Equipement a décidé de passer à la vitesse supérieure en soumettant à la justice les dossiers d’une vingtaine de contrevenants. Ces derniers sont coupables soit d’avoir dépassé, de très loin, les quantités légales qu’ils sont autorisés à extraire, soit d’avoir exploité un produit autre que celui dont ils ont l’autorisation (marbre, gravât, granit, sable de littoral ou de cours d’eau douce…).

La publication rappelle que la situation est d’autant plus grave, qu’un récent rapport onusien a tiré la sonnette d’alarme quant aux dangers et risques qui planent sur le Maroc à cause de la surexploitation effrénée de ses carrières de sable, surtout celles du littoral, dont la raréfaction entraîne des changements environnementaux lourds de conséquences: sécheresse, inondations, dégradation de la qualité de l’eau…

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