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L’après Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur l'après coronavirus et la gestion de la distribution des masques sanitaires.Sous…

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur l’après coronavirus et la gestion de la distribution des masques sanitaires.Sous le titre « Mutations forcées », +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que dans quelques semaines, la pandémie sera inévitablement derrière nous, notant que l’enjeu sera de faire revenir l’économie à son niveau d’activité d’avant la crise voire, pourquoi pas, à des niveaux meilleurs.

Car, selon la publication, le Maroc a réussi des expériences intéressantes qui ont révélé de nouvelles façons de gérer et de voir.

L’école a pu se faire à distance. Le télétravail est une réalité. Les banques, les assurances, les grands magasins, la grande distribution, l’administration, les services publics et bien d’autres secteurs d’activité se sont adaptés à la nécessité de dématérialiser, fait-il remarquer, estimant que c’est un levier à exploiter pour accélérer la réforme de notre économie.

L’autre enseignement à tirer pour la sortie de crise concerne l’agriculture, poursuit le journal, expliquant que grâce au Plan Maroc Vert, les ménages marocains n’ont manqué de rien en termes de besoins alimentaires.

+Libération+ écrit que près un mois d’enfermement, l’impact psychologique commence à se faire sentir. Il risque même de s’accentuer avec le prolongement du confinement.

D’autant que personnes n’en voit le bout pour l’instant. Pour s’en accommoder, chacun fait comme il le peut, avec les moyens du bord. Évidemment, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Littéralement, être confiné dans une villa avec piscine est certainement moins pesant que de vivre à quatre dans un T1.

Avoir des enfants ou pas, ce n’est pas la même histoire non plus. Bref, l’impact du confinement est inégal et varie selon ses conditions, estime la publication.

+L’Economiste+ s’interroge pourquoi l’état d’urgence attrape-t-il les citoyens sans masque et laisse agir des organisations incapables de distribuer ces mêmes masques? .

La semaine dernière, après les pressions de la Chambre syndicale des pharmaciens d’officine, le gouvernement leur a donné le monopole des masques, rappelle le quotidien, indiquant que sur dix masques un seul est arrivé à la disposition des gens. Donc en une journée 5 millions de masques sont restés coincés quelque part entre les plateformes et les pharmacies.

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