Le gouvernement gabonais a adopté, jeudi, la loi de finances rectificatives pour l’exercice 2018 qui fait passer le budget national de 2673,8 milliards de FCFA à 2773,2 de FCFA, soit une légère hausse de 3,7%, représentant un montant de 99,5 milliards de FCFA.Arrêtées préalablement à 1.842,6 milliards de FCFA, les recettes du budget de l’Etat s’établiraient à 1.948,9 milliards de FCFA, soit une augmentation de 106,3 milliards de FCFA.
Les dépenses budgétaires, quant à elles, se chiffreraient à 1981,2 milliards de FCFA contre 2017,7 milliards de FCFA, soit une baisse de 36,5 milliards de FCFA qui traduit les choix opérés en matière d’optimisation de la dépense et la capacité à mobiliser les ressources sur le restant de l’année.
Par contre, les charges financières de la dette, prévues à 239,1 milliards de FCFA, dans le budget initial, seraient réajustées à 237,8 milliards de FCFA, dans le projet de loi de finances rectificatives 2018, soit une baisse de 1,3 milliard de FCFA.
Les dépenses de fonctionnement, y compris celles des comptes d’affectation spéciale, se chiffreraient à 1345,8 milliards de FCFA contre 1323,2 milliards de FCFA, dans la loi de finances initiale. Elles comprennent les dépenses de personnel, de biens et services, de transferts et autres dépenses.
Les dépenses de personnel, initialement évaluées à 709,8 milliards de FCFA, baisseraient pour se chiffrer à 640,9 milliards de FCFA, dans la loi de finances rectificatives 2018.
Cette embellie financière serait due à une remontée des prix du baril de pétrole sur le marché international.