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Le Congo recherche 30,5 millions USD pour ses victimes des inondations (ONU)

Le gouvernement congolais a besoin d'un montant de près 30,5 millions de dollars pour mettre en œuvre son plan de…

Le gouvernement congolais a besoin d’un montant de près 30,5 millions de dollars pour mettre en œuvre son plan de réponse humanitaire couvrant les besoins des 170.000 sinistrés des inondations du mois de novembre 2019 dans quatre départements du pays, a déclaré vendredi le coordonnateur résident du système des Nations Unies au Congo.Brazzaville a officiellement « sollicité » ce montant pour faire face à la situation humanitaire, a ainsi révélé Cyr Modeste Kouame.

D’ores et déjà, « les partenaires humanitaires et techniques ont pu mobiliser près de 11 millions USD, soit 26% de besoins estimés, pour appuyer la réponse déjà fournit par les autorités nationales », a noté le représentant onusien, s’exprimant lors de la présentation de la situation globale de la gestion des inondations survenues dans les départements de la Sangha, la Likouala, la Cuvette et les Plateaux.

Par ailleurs, « ce plan sollicite un montant global de 30.594.461 USD tout secteur confondu et a déjà reçu les contributions du Fonds Central de réponse aux urgences(CERF) pour 7 millions USD », a expliqué Cyr Modeste Kouame. Ainsi « des contributions de ECHO, du canada, de la Chine, de l’USAID ont été reçues de même que les contributions financières internes du PAM, de l’Unicef, de l’OMS et de l’UNFPA. Celle du PNUD est également attendue prochainement », a-t-il ajouté.

« 50 à 60% des populations touchées par ces inondations n’ont pas été couvertes par manque de moyens, d’où la nécessité d’anticiper sur une intervention précoce qui permettra de renforcer rapidement et durablement leur résilience », a relevé le ministre de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo.

Selon les résultats provisoires de l’enquête effectuée par le Programme alimentaire mondial (PAM) sur la situation alimentaire dans les zones affectées, près de 130.000 personnes sont en situation d’insécurité alimentaire sévère ou modérée. De même, d’importantes pertes agricoles occasionnant une forte hausse des boutures de manioc et bananes dans certains districts de ces départements sont déplorées.

A terme, souligne-t-on, il est prévu que près de 200.000 personnes seront touchées par les interventions directes des partenaires opérationnels dans le cadre de la réponse aux urgences.

Par ailleurs, un plan de réponse inter-agences sera révisé prochainement afin de prendre en compte les populations qui sont dans les zones difficilement accessibles et qui n’avaient pas été prises en compte.

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