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Le gouvernement tchadien veut réglementer le droit à la grève

Le ministre tchadien des Postes et des Nouvelles technologies de l'information et de la communication, porte-parole du gouvernement, Mme Alix…

Le ministre tchadien des Postes et des Nouvelles technologies de l’information et de la communication, porte-parole du gouvernement, Mme Alix Naïmbaye a fait dénoncé, mercredi, la poursuite de la grève des fonctionnaires, affirmant que dès ce 04 juillet, la loi 32 sera appliquée dans toute sa rigueur pour réglementer le droit de grève dans les services publics.La loi 32 stipule que les fonctionnaires n’ont droit que de trois jours de grève par mois. Le reste des jours chômés ne seront pas payés par le trésor public, mais à la charge du syndicat qui a appelé à la grève.

Mme Alix Naïmbaye a souligné que le gouvernement fasse un effort considérable malgré la situation très critique des finances publiques, pour payer les salaires à terme échu, mais les responsables des centrales syndicales restent toujours intransigeants.

« Les responsables syndicaux font des propositions irréalistes et insoutenables », a-t-elle regretté, estimant que  « que cette manière d’agir peu orthodoxe diligentée par des responsables syndicaux bien connus, vise à saper le bon fonctionnement de l’Etat et à remettre en cause la trêve sociale fruit d’un accord signé le 14 mars entre la présidence de la République et la plateforme revendicative ».

« Il s’agit d’une intention de blocage, a dénoncé Mme Alix Naïmbaye, qui a rassure que le gouvernement a pris toutes les décisions pour organiser les examens et concours de fin d’année au profit des élèves ».

La grève est lancée au Tchad depuis le 26 mai dernier par la plateforme revendicative qui regroupe 4 centrales syndicales pour exiger le paiement intégral des salaires sans ponctions.

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