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Le Haut Commissariat pour les Droits de l’Homme salue la condamnation d’un auteur de viol en Mauritanie

Le Bureau du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BHCDH) a qualifié la condamnation d'un auteur de…

Le Bureau du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (BHCDH) a qualifié la condamnation d’un auteur de viol en Mauritanie d’«encourageante » dans le contexte local, selon un communiqué distribué mercredi à Nouakchott.« Ce mardi, après que le procureur ait requis une peine de 10 ans, la Cour Criminelle de Kaédi a condamné à 5 ans de prison l’auteur du viol d’une jeune fille de 15 ans », s’est félicité le BHCDH.

C’est « un premier pas vers la fin de l’impunité pour violence sexuelle », a déclaré Laurent Meillan, représentant du Bureau en Mauritanie, cité par le communiqué.

Le texte a considéré qu’en l’absence d’un cadre juridique général de protection des femmes et des filles contre la violence en Mauritanie, beaucoup de viols restent impunis par la justice.

Il a tout de même reconnu que depuis 2016, la Mauritanie travaille sur l’élaboration d’une loi sur les violences basées sur le genre, déplorant le fait que l’Assemblée nationale ait rejeté la loi à deux reprises en 2017 et 2018 malgré le travail de plusieurs départements ministériels et des ONGs.

Pour le représentant Meillan, beaucoup d’efforts ont été faits par le Gouvernement et la société civile pour faire avancer ce texte de loi, mais « il appartient maintenant à l’Assemblée Nationale d’aider à la protection des femmes et des filles victimes de violences en adoptant une loi en conformité avec les obligations internationales de la Mauritanie ».

Le BHCDH a également souligné que les mécanismes des Nations Unies pour les Droits Humains ont, à plusieurs reprises, demandé à la Mauritanie de légiférer sur la violence contre les femmes et les filles.

Il a noté que plus récemment, en juillet 2019, le Comité des Nations Unies sur les Droits Civils et Politiques à encouragé le Gouvernement à « sensibiliser les membres du Parlement et le public afin que soit adopté le projet de loi-cadre relatif aux violences basées sur le genre, et accélérer l’adoption d’un nouveau plan d’action national sur ces violences ».

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