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Le Sénégal pour une adaptation technologique du courtage d’assurance africain

Le ministre sénégalais délégué auprès du ministre de l'Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget, Birima Mangara, a…

Le ministre sénégalais délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget, Birima Mangara, a souhaité, lundi à Dakar, que le courtage d’assurance africain soit adapté aux nouvelles technologies pour mieux impacter sur les consommateurs.« Sans anticiper sur les réponses que vos différents panels ne manqueront pas d’apporter, il me parait important de relever que l’enjeu principal est celui de l’adaptation de votre secteur à ces mutations notamment celle induite par les nouvelles technologies et leur impact sur le comportement des consommateurs de services », a soutenu M. Mangara, ouvrant la 12ème Assemblée générale annuelle de la Fédération interafricaine des assureurs conseils (FIAC).

« Ce besoin d’adaptation et d’innovation s’impose davantage aux Assureurs Conseils que vous êtes en tant qu’interface entre les clients et les compagnies d’Assurance, preneurs des risques. Vous qui avez la charge d’orienter les consommateurs au mieux de leurs intérêts et besoins de sécurité », a-t-il ajouté, saluant en outre le choix porté sur le Sénégal pour l’organisation de cette assemblée.

« Ce choix est un honneur pour nous, mais aussi une confiance au marché sénégalais des assurances, qui s’est illustré ces dernières années dans l’organisation de grands rendez-vous de l’Assurance africaine », s’est réjoui Birima Mangara.

Pour lui, le thème central des travaux de la FIAC (le Courtage d’Assurance face aux Mutations), au-delà du secteur du courtage, pose la problématique des enjeux de l’assurance dans un environnement en profonde mutation. C’est un « questionnement légitime, j’allais dire indispensable, au regard du rôle de protection des activités et agents économiques de l’assurance », a-t-il dit.

Les dernières réformes règlementaires dans notre espace communautaire qu’est la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) sont à inscrire, d’après le ministre, dans cette dynamique de positionner davantage le secteur de l’assurance comme acteur de notre développement.

« L’un des défis majeurs auxquels votre industrie devra faire face dans ce contexte, est celui de l’augmentation de la capacité de souscription au niveau de tous les opérateurs, Assureurs, Réassureurs et Assureurs Conseils. Je pense à la capacité technique, technologique mais aussi financière », a-t-il conclu.

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