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Le Sud-Africain Mmusi Maimane lauréat du Prix de la Liberté de la Fondation Friedrich Naumann

Le Sud Africain Mmusi Maimane, leader de l'Alliance démocratique (DA) est lauréat de l'édition 2018 du Prix de la Liberté…

Le Sud Africain Mmusi Maimane, leader de l’Alliance démocratique (DA) est lauréat de l’édition 2018 du Prix de la Liberté décerné chaque année par la Fondation Friedrich Naumann, a appris APA vendredi.Dans un communiqué de presse, la Fondation précise que l’annonce du récipiendaire de l’édition 2018 a été faite, jeudi soir à Dakar, lors d’une conférence sur le thème « La valeur fondamentale du libéralisme et la liberté » organisée en marge du 62ème congrès de l’Internationale libérale qui se tient à Dakar les 29 et 30 novembre.

« Nous avons le droit de ne pas être réprimés. En Afrique, la liberté d’expression n’est pas encore totale. Le combat pour la liberté est loin d’être gagné », a réagi Mmusi Maimane, ajoutant : « Les gouvernants de notre continent doivent cesser d’être au-dessus des élus. Nous avons l’autre urgence, c’est de combattre la corruption en Afrique. Le combat pour la restauration des principes de la liberté, c’est aussi le combat de la restauration de la dignité humaine ».

Prenant la parole, Me El Hadj Oumar Youm, Directeur de cabinet du président de la république du Sénégal, Macky Sall, a indiqué : « La liberté d’expression est une marque déposée au Sénégal. C’est une réalité. Aujourd’hui, face aux menaces qui pèsent sur le libéralisme, nous devons réévaluer nos méthodes et tenir compte des évolutions ».

Toutes choses qui font dire à Jules Maaten, Directeur régional de l’Afrique subsaharienne de la Fondation Friedrich Naumann, que « le libéralisme est menacé aujourd’hui par le populisme et le fondamentalisme ».

« Nous assistons, a-t-il dit, à la montée de nouveaux idéaux que nous croyions vaincus et dépassés. Nous devons nous réinventer ».

« Le libéralisme et l’Etat de droit de droit sont menacés par l’interventionnisme d’Etat. Nous constatons un retour au protectionnisme, à l’interventionnisme. C’est pourquoi, nous devons adapter le contenu de nos discours pour faire face aux menaces contre le libéralisme. Nous devons utiliser les nouvelles technologies avec des contenus de qualité pour toucher les gens, les jeunes et faire passer la bonne information », a dit pour sa part, le professeur Karl-Hein Paqué, président de la fondation Friedrich Naumann pour la liberté.

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