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Le transfert du poste de commandement du G5-Sahel en discussion à Niamey

Les chefs d'état-major des pays membres du G5 Sahel ont entamé, jeudi à Niamey (Niger), un conclave pour réfléchir sur…

Les chefs d’état-major des pays membres du G5 Sahel ont entamé, jeudi à Niamey (Niger), un conclave pour réfléchir sur les modalités pratiques du transfert du poste de commandement interarmées de théâtre de la force conjointe du G5-Sahel de Sévaré (centre du Mali) à Bamako (la capitale).Selon le général Ahmed Mohamed, chef d’état-major des forces armées nigériennes, les agresseurs ont attaqué le quartier général de la force conjointe du G5-Sahel de Sévaré parce qu’il constitue « une cible de haute valeur ajoutée, essentielle dans la planification et la conduite des opérations ».

S’adressant à ces collègues des pays membres du G5-Sahel, il a expliqué que la décision pour le transfert du poste de commandement interarmées de théâtre de la force conjointe du G5-Sahel de Sévaré à Bamako a été prise par les chefs d’Etat.

Ainsi, pour le général Ahmed Mohamed, il appartient aux armées alliées « de définir les modalités pratiques de ce transfert pour que la force puisse atteindre, dans les meilleurs délais, sa pleine capacité opérationnelle et renouer avec un rythme opérationnel qui va lui permettre de conserver l’initiative et d’obtenir l’ascendant sur l’ennemi ».

Mise en place en novembre 2015 par les chefs d’Etat du G5-Sahel, la force conjointe se présente comme une force militaire antiterroriste composée de 5000 militaires issus des pays membres que sont le Niger, le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso et le Tchad. Elle est dirigée par le général mauritanien Hanena Ould Sidi qui a remplacé le général malien Didier Dacko après l’attaque du quartier général de Sévaré.

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