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Le transport urbain de masse, une malédiction à Yaoundé

Les dirigeants de la Société de transports et équipements collectifs de Yaoundé (Stecy SA) ont annoncé, par voie de communiqué,…

Les dirigeants de la Société de transports et équipements collectifs de Yaoundé (Stecy SA) ont annoncé, par voie de communiqué, l’entrée en vigueur depuis le 15 juillet du préavis de grève du personnel réclamant plusieurs mois d’arriérés de salaire.Le document se veut néanmoins rassurant, indiquant «qu’une session extraordinaire du conseil d’administration se tiendra dans les plus brefs délais, pour que la situation revienne à la normale», au sein de ce transporteur urbain par autobus qui a lancé ses activités le 13 février 2017 dans la capitale camerounaise.

Le public de la cité, lui, semble revivre les heures sombres connues avec la société «Le Bus», un autre consortium d’institutions publiques locales et du groupe américain Parker International Industries, inaugura le même type de service en 2005 avant de baisser le rideau, quelques mois plus tard.

À son arrivée, pourtant, Stecy SA, issu d’un partenariat entre le groupement portugais Eximtrans Sarl/Irmaos Mota et la communauté urbaine de Yaoundé, doté de 40 autobus, annonçait un parc moyen de véhicules de 150 véhicules à brève échéance avec, en parallèle, la construction de 65 abris-bus, de 579 arrêts bus, de 26 terminaux modernes équipés de toilettes, de kiosques à journaux et autres points de billetterie pour un investissement total de 14,6 milliards FCfa sur 10 ans.

Avec ce dernier projet, tout comme avec «Le Bus», les employés se plaignaient non seulement du paiement irrégulier de leur salaire, de non versement de leurs primes diverses et cotisations sociales, mais aussi du manque d’entretien du matériel roulant.

Entre 1973 et 1995, c’est la Société des transports urbains du Cameroun (Sotuc), fruit d’un partenariat entre l’État (66%) et le constructeur français Renault qui assurait de transport de masse non seulement à Yaoundé, mais aussi dans la métropole économique, Douala. Elle fut mise en liquidation avec l’apparition de la crise économique.

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