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Le Zimbabwe, pays hôte d’une conférence sur les éléphants d’Afrique

Du 23 au 26 mai, le Parc national de Hwange, dans l'Ouest du Zimbabwe, va abriter des discussions sur la…

Du 23 au 26 mai, le Parc national de Hwange, dans l’Ouest du Zimbabwe, va abriter des discussions sur la protection du pachyderme dans le continent noir.En Afrique, l’éléphant est l’une des espèces animales menacées d’extinction à cause du braconnage. Ses défenses en ivoire coûtent une fortune sur le marché noir. Des ministres et défenseurs de la nature vont se retrouver, en début de semaine prochaine, au Parc national de Hwange, un sanctuaire naturel du Zimbabwe, pour évoquer l’équilibre délicat à trouver entre la conservation des éléphants et le commerce de l’ivoire.

Les échanges devraient aboutir à la rédaction de la Déclaration de Hwange sur les éléphants. En Afrique australe, le Zimbabwe, le Botswana et la Namibie s’opposent à l’interdiction du commerce de l’ivoire. En 2019, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES, sigle en anglais) avait refusé que ces trois pays vendent leurs stocks d’ivoire.

Pour Monica Mutsvangwa, la ministre zimbabwéenne de l’Information, les pays où les éléphants sont trop nombreux devraient pouvoir exercer un commerce durable de l’ivoire dans le but notamment de diminuer les conflits entre l’homme et l’animal. Le passage d’un troupeau d’éléphants dans un champ laisse souvent pantois les cultivateurs. Au Zimbabwe, l’Autorité de gestion des parcs nationaux et de la faune sauvage évalue le nombre d’éléphants à 90.000 alors que le pays ne peut en contrôler que 45.000.

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