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Législatives togolaises : la CEDEAO préconise la date du 20 décembre 2018

Les Chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) appellent les acteurs politiques togolais à…

Les Chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) appellent les acteurs politiques togolais à aller aux élections législatives le 20 décembres 2018, selon le communiqué final ayant sanctionné, mardi, le 53e sommet ordinaire de l’organisation régionale tenu à Lomé.« La conférence des Chefs d’Etat exhorte le gouvernement à procéder à la révision intégrale du fichier électoral en vue de l’organisation, le 20 décembre 2018, des élections législatives », a déclaré Robert Dussey, le ministre des Affaires étrangères du Togo, lisant le communiqué.

Le mandat de l’actuelle mandature prend fin le 19 aout prochain, mais le processus électoral a été retardé par les manifestations politiques dans le pays, amenant la cour constitutionnelle à demander, en juin dernier, au gouvernement « de prendre les dispositions qui s’imposent pour organiser les élections législatives avant fin 2018 ».

Lors du dernier dialogue politique, les facilitateurs avaient annoncé, pour leur part, qu’il était souhaitable que les législatives se tiennent avant fin novembre 2018, une échéance qui n’a pas convenu à l’opposition. Absente à la Commission électorale nationale indépendante, l’opposition avait demandé et obtenu la suspension du processus.

Sur la question des revendications traditionnelles de l’opposition, la CEDEAO a invité le gouvernement et les acteurs politiques « à œuvrer en vue de l’adoption des réformes constitutionnelles en prenant en compte, entre autres, le mode de scrutin à deux tours pour l’élection du président de la République, la limitation à deux du nombre de mandat présidentiel, la recomposition de la Cour constitutionnelle et le renforcement du processus électoral ». Elle ne s’est toutefois pas prononcé sur la candidature de Faure Gnassingbé en 2020.

Un comité de suivi composé des représentants des facilitateurs, de la majorité au pouvoir et de la coalition des 14 partis de l’opposition et de la commission de la CEDEAO est annoncé pour, dit-on, « assurer le suivi de la mise en œuvre » des décisions.

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