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Les éducateurs préscolaires sénégalais demandent des matériels ludiques

Les éducateurs préscolaires du Sénégal ont exprimé, jeudi à Dakar, leur besoin en matériels ludiques afin de rehausser le niveau…

Les éducateurs préscolaires du Sénégal ont exprimé, jeudi à Dakar, leur besoin en matériels ludiques afin de rehausser le niveau de l’encadrement des enfants.« Pour les écoles préscolaires du Sénégal, il faudrait renforcer la formation mais surtout l’accompagnement en matériels où il y a un déficit. Si nous recevons un appui, je pense que nous pouvons faire des merveilles », a déclaré Adolphe Natrang, éducateur préscolaire et directeur de l’école d’application préscolaire Ibra Seck de Rufisque.

Il s’exprimait lors d’un atelier de « renforcement de capacités des personnels du préscolaire », initié par la Direction de l’Education préscolaire avec l’appui de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

« Depuis quelques années, la JICA nous envoie des volontaires qui déroulent un certain nombre d’innovations pédagogiques concernant les activités ludiques. Ces expériences qui se tiennent au niveau des écoles portent sur la lecture, les mathématiques, la confection de matériels didactiques et la psychomotricité. Tout cela mérite d’être partagé d’où l’organisation de cet atelier », a informé Mame Aly Dièye, Chef de division Amélioration de la qualité des enseignement-apprentissages.

Le Japon, à l’avant-garde dans les innovations boostant l’éveil des enfants, a beaucoup à offrir au Sénégal. Adolphe Natrang, qui revient « d’un voyage d’étude au Japon ayant duré un mois », confirme cette réputation du pays du Soleil levant.

« Le Japon a investi dans le capital humain. C’est la raison pour laquelle les écoles de la petite enfance y sont très développées. L’approche éducative japonaise est axée sur l’enfant. De ce fait, tout est basé sur le jeu. On propose aux enfants des activités ludiques qui leur permettent d’apprendre énormément. Les éducateurs ont à leur disposition de nombreux matériels et les enfants ont l’embarras du choix. C’est ce qu’il faut au Sénégal », a estimé M. Natrang.

Pour résorber le gap, le Chef de division Amélioration de la qualité des enseignement-apprentissages propose de revoir à la hausse « le budget alloué à la petite enfance ». Il ajoute qu’il « urge d’investir davantage dans ce secteur car au plan international, les pays qui sont en avance dans l’éducation, ont beaucoup investi dans le préscolaire. »

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