Le syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) a appelé, lundi à N’Djaména, à la fin de la grève dans les universités sans l’aval de l’intersyndicale à laquelle il est membre avec l’UST, la CIST et le SMET (syndicat des médecins du Tchad).Réunis en assemblée générale, lundi, le bureau du SYNECS et les autres membres, ont échangé sur la reprise des activités académiques dans toutes les institutions d’enseignement supérieur du pays.
Le chargé de communication du SYNECS, Faustin Djingamnarbé a déclaré qu’au cours d’une rencontre dimanche avec les membres du gouvernement, il a été décidé de l’application de l’accord du 12 mars 2018 signé entre le Synecs et l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur.
Il a rassuré que le gouvernement s’engage à appliquer cet accord à partir du mois de juillet, dont les principaux points visent à assurer la régularité des salaires acquis et à substituer à l’application intégrale du Décret 687 l’application de la retenue proportionnelle de 0 à 35% jusqu’à la refonte et à l’harmonisation du régime indemnitaire des agents de l’Etat, à apurer les salaires des contractuels du supérieur, les honoraires de vacations, les primes, les indemnités, les heures supplémentaires, les frais de jury et la dernière tranche de la bourse CONFOFOR.
Malgré ces explications, certains enseignants estiment qu’il faut être solidaire avec la plateforme intersyndicale.
Mais selon Dr. Faustin Djingamnarbé, le corps des enseignants du supérieur est spécial et il doit être au-dessus de la mêlée.
« Le SYNECS est mandaté à défendre partout et en tout lieu les intérêts moraux et matériels des enseignants chercheurs du supérieur. Or, actuellement la plateforme ne revendique que le salaire, par contre le SYNECS revendique beaucoup de choses à la fois. A ce niveau, le SYNECS ne doit pas suivre les autres centrales qui ne poursuivent pas les mêmes objectifs », a expliqué M. Faustin.