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Les mesures prises pour la lutte contre Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains se focalisent sur les mesures entreprises pour la lutte contre le Covid-19, les travailleurs de l'informel, l'utilisation…

Les quotidiens marocains se focalisent sur les mesures entreprises pour la lutte contre le Covid-19, les travailleurs de l’informel, l’utilisation de la chloroquine autorisée et la fermeté face aux contrevenants aux mesures de confinement.Ainsi, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la crise actuelle vient démontrer, à ceux qui osaient encore en douter, que l’économique et le social vont de pair.

Aujourd’hui, si globalement la population s’est conformée aux consignes de confinement sans paniquer ni se ruer sur les magasins, c’est parce qu’il lui a été démontré que les opérateurs économiques, aussi bien publics que privés, sont suffisamment outillés et solides pour garantir une continuité de l’activité, souligne le journal.

Ce n’est pas un luxe de penser aujourd’hui à sauvegarder les entreprises au même titre que les individus, poursuit le quotidien, notant que si le cycle économique s’effondre, le reste suivra inévitablement et que le contraire est tout aussi vrai.

Aider les entreprises revient à aider les citoyens eux-mêmes en préservant leurs emplois, leurs approvisionnements, leur vie de tous les jours, explique-t-il, notant que c’est la raison pour laquelle, dès les premiers signes de la crise sanitaire, la bataille a été engagée en parallèle sur les deux fronts économique et sanitaire.

+L’Opinion+ fait observer que parallèlement aux mesures prises en faveur des entreprises et des salariés du privé pour atténuer l’impact sur l’activité économique et sur la population active, il est tout aussi vital que le gouvernement fournisse d’urgence des aides directes aux ménages.

Ces personnes vulnérables n’ont pas de revenus réguliers ou opèrent dans les activités informelles, dans les milieux aussi bien urbain que rural, écrit-il, ajoutant que le gouvernement se doit d’accélérer la cadence et de déployer très vite les moyens permettant de garantir le minimum vital à plusieurs millions de concitoyens qui subissent de plein fouet les conséquences de cette crise.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que la chloroquine ne sera autorisée que pour les hôpitaux et les cliniques. Mohamed Lahbabi, président de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc, a indiqué que le protocole adopté par le ministère de la Santé concernant la chloroquine et l’hydroxychloroquine ne sera utilisé que dans les hôpitaux et les cliniques, et n’est mis à la vente dans les pharmacies marocaines. Les pharmaciens marocains sont conscients de la gravité de l’épidémie, et c’est pourquoi un ordre leur a été donné pour que ce médicament ne soit délivré à personne, a-t-il ajouté, faisant savoir que tous les stocks de ce médicament ont été retournés à l’État dans le cadre de la lutte contre le covid-19.

+Al Massae+ indique que le procureur général du Roi près la Cour de cassation, président du Ministère public, Mohamed Abdennabaoui a appelé les procureurs généraux et les procureurs du Roi, à l’application stricte et ferme du décret de loi relatif à l’état d’urgence sanitaire, en ce qui concerne les dispositions relevant de leurs prérogatives, notamment ouvrir des enquêtes et engager des procès publics concernant les violations aux mesures prises par les autorités publiques dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.

Abdennabaoui n’a pas manqué d’attirer l’attention des procureurs sur l’importance de soutenir ces mesures préventives et proactives prises par les autorités publiques pour protéger les citoyens et préserver leur santé, notant que le recours aux mesures de contention stipulées dans ledit décret est nécessaire pour dissuader les contrevenants qui mettent en danger la vie et la sécurité des citoyens.

+Al Alam+ fait savoir que la banque centrale table sur un taux de croissance stable. L’économie nationale se trouve dans une situation délicate à cause des répercussions de la pandémie du Coronavirus, dont les effets négatifs se font ressentir dans plusieurs secteurs.

Face à cette conjoncture, il est difficile d’évaluer pour le moment l’ampleur des dégâts matériels sur l’économie nationale surtout après l’entrée en vigueur de l’état d’urgence sanitaire, note la publication.

Ainsi, la croissance économique devrait stagner à 2,3% en 2020 selon les estimations de la Banque centrale, expliquant cet état de fait s’explique par l’effet conjugué des conditions climatiques défavorables et de la propagation au niveau mondial de la pandémie Covid-19, la détérioration que connait le secteur du tourisme, la baisse des IDE, la régression des transferts des MRE vers le Royaume et la chute des échanges commerciaux entre le Maroc et plusieurs pays.

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