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Les pays membres de l’APF invités à l’union face aux risques de déstabilisation

Le président de l'Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse a invité, mardi à Dakar, les pays membres de l'Assemblée parlementaire…

Le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse a invité, mardi à Dakar, les pays membres de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) à « resserrer les rangs » face aux risques de déstabilisation.« Devant les multiples convulsions politiques qui agitent certains de nos pays membres, dans un environnement lourd de menaces sécuritaires, nous devons resserrer les rangs et redoubler d’efforts pour préserver notre espace francophone des risques de déstabilisation », a dit Moustapha Niasse.

Il s’exprimait à l’ouverture d’une réunion de trois jours du bureau de l’APF, en présence de son président, Amadou Soumahoro, par ailleurs président de l’Assemblée nationale ivoirienne.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, Moustapha Niasse a invité ses collègues parlementaires à « examiner avec rigueur et diligence les questions sécuritaires qui interpellent notre espace, aux plans politique, sécuritaire, économique et social ».

« Au plan politique, si nous pouvons évaluer avec satisfaction le bon déroulement du processus électoral dans certains pays tels que la Guinée Bissau, il nous reste à faire preuve de grande vigilance, face à l’évolution de la situation sous d’autres cieux », a dit le président de l’Assemblée nationale sénégalaise.

Moustapha Niasse a souligné qu’au plan sécuritaire, la région du Sahel fait encore face à de nombreux défis comme « les actes terroristes récurrents qui portent gravement atteinte à la paix et à la sécurité dans une large partie de l’Afrique de l’ouest et du centre ».

« Les attaques massives et meurtrières dont ont été victimes de nombreux civils et militaires de la région nous interpellent sur la gravité du fléau du terrorisme et exigent, de notre part, une plus grande mobilisation et une ferme détermination à faire face », a conclu Moustapha Niasse.

De son côté, le président du bureau de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), Amadou Soumahoro a plaidé pour la modernisation des statuts de son institution car, a-t-il dit, « dans ce monde où certaines institutions internationales sont souvent malmenées ou remises en cause dans leur mode de fonctionnement, nous devons travailler à la modernisation des statuts de notre institution ».

Plus d’une centaine de parlementaires et de fonctionnaires représentant près de 17 pays de l’espace francophone, dont 6 présidents d’Assemblées (Belgique, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Québec et Sénégal) participent à la réunion de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF).

La rencontre porte sur le thème central: « L’enregistrement des enfants à l’état civil ».

L’APF représente, auprès des instances de la Francophonie, les intérêts et les aspirations des peuples de l’espace francophone, de favoriser coopération, de promouvoir la démocratie, l’Etat de droit et les droits de la personne, plus particulièrement au sein de la communauté francophone, de faire connaître et de promouvoir le rôle international des parlementaires, entre autres.

Le Bureau de l’APF se réunit au moins deux fois par an. Sa réunion d’été précède de quelques jours la session de l’Assemblée plénière. Les décisions du Bureau sont, pour la plupart d’entre elles, soumises à cette Assemblée. La réunion d’hiver se tient, le plus souvent, en janvier ou février. Elle conduit, en général, à l’adoption de déclarations.

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