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Les récentes violences entre rappeurs français

La bagarre qui a éclaté entre deux stars du rap, Booba et Kaaris, mercredi à l'aéroport d'Orly, fait écho à…

La bagarre qui a éclaté entre deux stars du rap, Booba et Kaaris, mercredi à l’aéroport d’Orly, fait écho à quelques cas de violences entre rappeurs français ces dernières années.

– Rohff et la boutique de Booba –

Le 21 avril 2014, paroxysme d’une rivalité artistique féroce entre les deux rappeurs, Rohff pénètre avec plusieurs personnes dans la boutique parisienne d’Unküt, la marque de vêtements fondée par Booba. Dans un bref déchaînement de violence le groupe roue de coups un jeune employé le laissant dans un état critique, assome un autre et détériore le magasin.

Rohff, déjà plusieurs fois condamné dont une fois pour violence avec arme, écope en octobre 2017 de 5 ans de prison pour violences aggravées, décision dont il a fait appel.

– Kery James et Black V-Ner –

Le 27 avril 2009, Kery James et ses deux gardes du corps s’en prennent au rappeur Black V-Ner dans un studio de la radio Générations à Paris, armés notamment d’un couteau et de poings américains, sur fond de contentieux financier.

Kery James, qui a expliqué au tribunal qu’il cherchait à se protéger, est condamné sept mois plus tard à 10 mois de prison avec sursis et 2.000 euros d’amende.

– Booba et La Fouine? Mystère –

Début 2013, les rivaux Booba et La Fouine se « clashent » pendant plusieurs semaines via des chansons relayées sur les réseaux sociaux, autant par guerre d’egos que par stratégie marketing.

Le 4 février, la voiture de La Fouine est la cible de deux coups de feu devant son domicile de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), le jour de la sortie de son cinquième album.

« Ce sont peut-être des fans, peut-être des jaloux, peut-être des gens qui attendaient la bonne occasion… », suppose-t-il quatre jours plus tard dans une interview au Monde, ajoutant qu’il ne pouvait « pas croire » que Booba « ait envoyé quelqu’un pour (lui) tirer dessus ».

L’enquête pour tentative d’homicide volontaire est classée sans suite neuf mois plus tard, faute d’avoir pu identifier l’auteur des tirs.

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