InternationalAPA




Les réformes constitutionnelles au menu de la presse électronique togolaise

La suspension de l'examen, hier mercredi, du projet de loi envoyé par le gouvernement à l'Assemblée nationale est le sujet…

La suspension de l’examen, hier mercredi, du projet de loi envoyé par le gouvernement à l’Assemblée nationale est le sujet le plus en vue dans la presse électronique togolaise parcourue jeudi par APA« Réforme constitutionnelle : les députés planchent », titre Republicoftogo. Le site informe que les députés ont commencé à examiner, mercredi en commission des loisn, le projet de réforme constitutionnelle.

En effet, « le gouvernement a adopté le 9 novembre dernier un projet qui prévoit, notamment, un mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour la présidentielle et la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels, 10 ans au maximum », rappelle le Republicoftogo.

« Assemblée nationale : Le gouvernement refuse le projet de loi de la CEDEAO », indique Icilomé, notant par ailleurs que « la séance a été houleuse » lors de l’examen hier du projet de réformes constitutionnelles par les députés.

« Cela est dû à la volonté du régime de ne pas considérer la proposition de réformes faite par l’expert de la CEDEAO et approuvée par les chefs d’Etat de l’institution et les Facilitateurs. Les députés de l’opposition étaient obligés de sortir de la salle, laissant ceux d’UNIR continuer l’aberration », explique le site d’informations.

Pour sa part, Togobreakingnews signale que l’opposition rejette les réformes du pouvoir et réclame le projet de la Cedeao.

D’après le média, « les parlementaires de l’opposition ne comptent pas s’associer à la démarche du pouvoir visant à décider ce qui lui convient. S’inscrivant dans la même logique, la Coalition des 14 partis politiques exige la prise en compte des propositions de l’expert constitutionnaliste de la CEDEAO, qui sont des avancées réelles ».

« C’est un bis repetita auquel l’on a assisté à l’Assemblée nationale mercredi », souligne Togobreakingnews.

« Tout comme en septembre-octobre 2018, les députés de l’opposition togolaise ont refusé de participer à l’examen du projet de loi portant révision constitutionnelle introduit au Parlement le gouvernement. Pour eux, le projet tel qu’adopté par le gouvernement procède de la volonté des autorités togolaises de décider et d’imposer ce qui leur convient, en marge de la démarche des experts de la CEDEAO », note le site.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne