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L’Etat tchadien adopte un plan d’apurement de la dette intérieure

Le gouvernement tchadien, après avoir diligenté un audit sur la dette intérieure, a adopté mercredi un plan pour son apurement.Le…

Le gouvernement tchadien, après avoir diligenté un audit sur la dette intérieure, a adopté mercredi un plan pour son apurement.Le plan d’apurement vise 515 milliards FCFA alors que la dette intérieure globale, y compris celles conventionnées vis-à-vis des banques commerciales et de la BEAC ainsi que les titres publics se chiffrent à 1412 Milliards de FCFA.

Les 515 Milliards FCFA concernant 9571 dossiers que l’Etat tchadien veut apurer en 2020 englobent les dettes relatives aux investissements, dettes sociales, subventions et fonds de contrepartie ainsi que les dettes liées aux condamnations judiciaires prononcées à l’encontre de l’État.

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Oumar Yaya Hissein qui faisait le compte-rendu de la réunion ministérielle sur la dette, a notamment mentionné qu’avec les créances fiscales de l’État envers certains prestataires d’un montant de près de 30 milliards de FCFA, la dette à apurer après compensation pourrait retomber à 485 milliards FCFA.

« Relevons que ce plan d’apurement ne prend pas en compte la dette conventionnée vis-à-vis de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) qui se chiffre à près de 480 Milliards FCFA. Il n’intègre pas non plus le remboursement des bons et obligations de trésor évalués à 392 milliard FCFA ainsi que les dettes conventionnées avec les banques commerciales qui obéissent à un échéancier de remboursement faisant partie intégrante des conventions signées », a précisé Oumar Yaya.

Pour ce qui est des modalités pratiques de mise en œuvre et de financement du plan d’apurement, le porte-parole du gouvernement a expliqué qu’en plus de 51 milliards FCFA prévus au titre de l’apurement de la dette intérieure en 2020, l’État recherchera les financements internes et externes sous forme de prêts et d’appuis extérieurs pour y faire face.

Par conséquent, a-t-il indiqué, « les paiements prioritaires privilégient les dettes commerciales résultant des engagements volontaires et documentés de l’État tels que les dépenses d’investissement, les dépenses des biens et services ainsi que les dettes sociales relatives notamment aux montants dus au titre de capital/décès civil et militaire, les salaires et accessoires, ainsi que les remboursements des frais médicaux des agents de l’État ».

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