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L’Ethiopie prête à négocier avec le TPLF

Des forces armées loyales éthiopiennes et des rebelles tigréens s'affrontent depuis 2020.Le gouvernement éthiopien a annoncé être prêt à négocier…

Des forces armées loyales éthiopiennes et des rebelles tigréens s’affrontent depuis 2020.Le gouvernement éthiopien a annoncé être prêt à négocier avec les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) sans aucune condition préalable.

Addis Abeba avait demandé au TPLF de déposer les armes si des négociations devaient avoir lieu avec le gouvernement.

Lors d’une réunion avec les envoyés spéciaux des Nations unies et les ambassadeurs de l’Union européenne, des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et du Royaume-Uni, Redwan Hussien, conseiller du Premier ministre éthiopien pour les questions de sécurité, a déclaré que le gouvernement était prêt à négocier avec le TPLF à tout moment, en tout lieu et sans conditions préalables.

Dans un post sur Twitter samedi dernier, M. Hussien a indiqué que les diplomates avaient été informés que l’Union africaine dirigerait le processus et qu’elle « pouvait solliciter un soutien logistique de n’importe quelle source ».

« Nous avons également informé l’équipe des efforts déployés pour créer un environnement de collaboration et réduire les écarts avec une commission d’experts de l’Onu qui a annoncé qu’elle était autorisée à faire un voyage aller-retour à Mekele », a-t-il ajouté.

Le TPLF, quant à lui, a annoncé des conditions préalables à la négociation. Il menace d’entrer en guerre si ses conditions préalables ne sont pas satisfaites.

Le retrait des forces éthiopiennes de ce qu’il appelle la région du Tigré (du point de vue du TPLF, il s’agit de la région de Wolkait) et la reprise des services, notamment bancaires et de communication, font partie des conditions préalables.

Le gouvernement américain avait, comme l’indiquent de multiples déclarations du département d’État, demandé au gouvernement éthiopien de retirer ses forces de ce qu’il appelle le « Tigré occidental ».

Le TPLF n’accepte pas non plus, comme il l’a annoncé le mois dernier, que l’Union africaine dirige les négociations. Il estime que l’organisation continentale est proche du gouvernement éthiopien.

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