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L’impact du coronavirus sur les entreprises au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à l'impact du coronavirus sur les TPE-PME, au bras de…

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à l’impact du coronavirus sur les TPE-PME, au bras de fer entre les parents d’élèves et les écoles privées sur le paiement du mois d’avril, la guerre contre les fake news et la généralisation des tests de dépistage.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que plus de 1.080 entreprises de différentes tailles ont participé à l’enquête de la Confédération marocaine de la TPE-PME.

L’étude menée donne une première évaluation de l’impact du Covid-19 sur le monde de l’entreprise, notamment sur les très petites et moyennes entreprises (TPME) qui couvrent 95% de la sphère entrepreneuriale marocaine.

Le diagnostic établi s’articule autour de 18 questions adressées à des chefs de TPE dont des auto-entrepreneurs, des PME et des coopératives. Les premiers résultats tirés de cette investigation, menée entre le 18 mars et le 4 avril courant, démontrent une lourde incidence sur deux secteurs stratégiques, à savoir le commerce et les services. Ces deux branches d’activité sont en perte de vitesse, compte tenu du contexte sanitaire actuel, précise le journal, qui cite l’étude.

Les chiffres relevés parlent d’eux-mêmes. Pour le secteur du commerce, la confédération constate que 81% des entreprises interrogées sont en arrêt total, alors que les 19% restantes sont en arrêt partiel. Même constat au niveau du secteur des services. L’enquête indique que 89,4% des entreprises du secteur sont en arrêt total et 10,5% en arrêt partiel. Il ressort également que 85,5% des entreprises opérant dans le tourisme ont été contraintes de suspendre leurs activités en cette période.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le confinement général décrété par les autorités, il y a quelques semaines, pour endiguer la propagation du Covid-19, a semé la discorde entre les écoles privées et les parents d’élèves.

L’objet du désaccord n’est autre que le paiement des prestations scolaires. En effet, de nombreux parents exigent une exonération des charges scolaires ou, du moins, des facilités de paiement pour le reste de l’année, en particulier pour les familles affectées par le ralentissement de l’activité économique du fait de la pandémie.

Des courriers envoyés par les administrations des écoles aux familles et portant sur le paiement du mois d’avril ont suscité la grogne de certains parents, en arrêt de travail. Mais les points de vue divergent. D’autres trouvent les revendications des administrations tout à fait légitimes et appréhendent l’arrêt de ces structures, dont la plupart sont des TPME. D’autant qu’en dépit de l’arrêt ministériel exigeant des établissements une fermeture prolongée, les équipes éducatives continuent de se mobiliser pour donner des cours à distance, écrit la publication.

+Al Alam+ rapporte que dans un souci majeur visant à freiner la propagation de la pandémie du Coronavirus, le ministère de la Santé a doté les Centres hospitaliers universitaires (CHU) du matériel adéquat pour réaliser les tests de dépistage du Coronavirus, indique Rachid Ihamouten, directeur du CHR Fès-Meknès.

Ainsi, les résultats seront communiqués dans des délais ne dépassant pas 4 heures, poursuit le directeur, notant que le nombre d’analyses de laboratoires du Covid-19 augmentera systématiquement et que le risque de contamination entre les membres de la même famille, les voisins et les personnes contacts sera réduit au maximum.

+Libération+ fai savoir que le ministère de la Santé a appelé à ne pas donner de crédit ou faire chambre d’écho aux rumeurs, au regard de leur impact psychologique sur les familles des patients atteints du coronavirus.

Dans un communiqué, cité par le quotidien, le département a exhorté « tous les citoyens et les médias nationaux à ne pas diffuser et propager les rumeurs compte tenu de leur impact psychique négatif sur les familles des patients », affirmant qu’il incombe exclusivement au ministère de la Santé de faire le point sur la situation épidémiologique liée au Covid-19, y compris le nombre de décès parmi le personnel de la santé.

Au registre sportif, +Al Massae+ rapporte que cinq clubs seulement ont perçu la totalité de la troisième tranche des droits TV pour la saison 2020 qui s’élève à 2 millions de DH (1 euro = 10,8 DH), tandis que 6 autres clubs ont reçu une somme amputée des dettes.

En revanche, cinq clubs ont vu leurs droits TV entièrement versés à leurs créanciers qui ont bénéficié d’une décision de la justice. C’est le cas du Raja, Olympique club de Safi, Ittihad de Tanger, Moghreb de Tétouan et Mouloudia d’Oujda.

Pourtant ces clubs ont demandé à recevoir leur part des droits TV en invoquant la crise qu’ils traversent et la baisse drastique de leurs revenus en raison de l’épidémie du coronavirus. Mais la fédération a rejeté leur requête, croit savoir la publication.

Mieux lotis, l’AS FAR et le FUS de Rabat ont perçu leurs parts, à l’instar du Wydad, du Difaâ El Jadida et de l’Olympique Khouribga, même si ces clubs sont en litige avec des joueurs, mais où la fédération n’a pas encore tranché.

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