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L’initiative royale pour faire face à la pandémie du Covid-19 en couverture des quotidiens marocains

L'initiative royale pour faire face à la pandémie du nouveau coronavirus en Afrique, le prolongement probable du confinement et la…

L’initiative royale pour faire face à la pandémie du nouveau coronavirus en Afrique, le prolongement probable du confinement et la situation économique au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rappelle que le Roi Mohammed VI a proposé le lancement d’une initiative de Chefs d’Etat africains visant à établir un cadre opérationnel afin d’accompagner les pays du Continent dans leurs différentes phases de gestion de la pandémie du nouveau coronavirus.

Il s’agit là d’une initiative pragmatique et orientée vers l’action, permettant de faire face à cette épidémie, souligne le quotidien, expliquant que l’initiative royale se veut une réponse sanitaire destinée à l’ensemble des pays africains.

Pour sa part +Assahra Al Maghribia+ estime que « l’initiative royale est une nouvelle illustration de la vision de la coopération Sud-Sud et du partenariat gagnant-gagnant », relevant qu’elle permettra un partage d’expériences et de bonnes pratiques pour juguler l’épidémie.

Elle ne date pas d’aujourd’hui, poursuit le journal, précisant qu’il s’agit là de préparer le terrain à une stratégie, où l’action collective est le mot d’ordre, et d’investir dans la science pour servir l’homme africain.

Dans le même sillage, +Aujourd’hui le Maroc + écrit que « l’appel lancé par le Souverain à certains pays frères pour une stratégie commune de lutte contre la pandémie actuelle s’inscrit donc dans la droite ligne de la politique globale du Maroc pour le continent, basée sur l’entraide, le win-win et la coopération sud-sud ».

+Al Bayane+ indique qu’il est de plus en plus, certain que clair que l’Etat s’apprête à prolonger le confinement dans notre pays, estimant que l’explosion qu’on redoutait auparavant paraît s’assagir, au fil du temps pour emprunter une cadence plutôt stable.

A vrai dire, le chemin est encore long et acariâtre afin de contrecarrer la transmission du virus, signale la publication, faisant savoir que l’élargissement de l’Etat d’urgence signifierait davantage de sacrifice en termes de préservation d’âmes et de traitement de patients, mais aussi de maintien des équilibres sociaux et des exigences économiques.

+L’Opinion+ relève qu’il faut bien reconnaître l’effective célérité dans la prise de décision par l’Etat et la mobilisation des moyens existants pour concevoir des solutions, soulignant que l’actuelle pandémie finira par s’estomper, comme bien d’autres qui l’ont précédée.

L’économie nationale en sortira sérieusement ébranlée, nécessitant une puissante volonté de se relever pour la relancer, prévient le quotidien, ajoutant que c’est cette détermination à dépasser les difficultés et se remettre à aller de l’avant qu’il s’agit de nourrir dès à présent.

+Aujourd’hui le Maroc+ se fait l’écho du dernier rapport du FMI sur les perspectives de l’économie mondiale, qui prévoit un net fléchissement, en 2020, de l’économie marocaine qui, cependant, reprendra son souffle en 2021.

La croissance devrait ainsi baisser de 3,7% en 2020. Le taux de chômage devrait par ailleurs s’accentuer pour atteindre les 12,5% d’ici la fin de l’année. Ces projections tiennent compte de la crise sanitaire qui sévit au niveau mondial et frappe le Maroc depuis mars dernier. Compte tenu de cette situation exceptionnelle et de la chute fulgurante des prix du pétrole, le FMI a revu toutes ses prévisions, dressant un tableau morose de ce que pourrait devenir l’économie internationale.

Dans la zone MENA, le FMI table sur une contraction de 3,3% en 2020. Il s’agira de la plus faible performance économique enregistrée dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord depuis plus de quatre décennies.

«A l’exception de l’Egypte, tous les autres pays arabes, avec en tête l’Arabie saoudite, poids lourd de la région et de l’OPEP, verront leur économie s’enfoncer cette année », relève le FMI qui précise que «la détérioration rapide des perspectives économiques mondiales due à la propagation de l’épidémie et la rupture de l’accord entre pays producteurs de pétrole ont pesé lourdement sur les prix des matières premières».

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