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L’œuvre du président Lamine Guèye « ne saurait périr » (PM sénégalais)

Le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a rendu hommage, mardi à Dakar, à feu Lamine Guèye (1891 – 1968),…

Le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a rendu hommage, mardi à Dakar, à feu Lamine Guèye (1891 – 1968), soulignant que l’œuvre du premier président de l’Assemblée nationale du Sénégal indépendant « ne saurait périr ni être oubliée ».« Ce que le président Lamine Guèye a fait dans ce pays ne saurait périr. Nous ne saurions oublier… », a soutenu le chef du gouvernement à l’ouverture du colloque international de deux jours placé sous le thème : « Maître Lamine Gueye : Itinéraire panafricain (1891-1968) ».

Qualifié d’« homme multidimensionnel », Lamine Guèye a dirigé l’Assemblée nationale de 1960 à 1968.

Pilotée par le Comité scientifique pour la commémoration du cinquantenaire de la disparition de Me Lamine Gueye et sous l’impulsion de l’Association pour la pérennisation de la pensée et de l’œuvre de cette figure sénégalaise, une exposition s’est tenue hier lundi en prélude au colloque.

Cette rencontre, a souligné le Premier ministre,  « nous donne l’occasion de mettre en lumière les multiples facettes de son itinéraire, de valoriser son héritage auprès des nouvelles générations ».

Amadou Lamine Guèye ou Lamine Coura Guèye, plus connu sous le nom de Lamine Guèye, était un homme politique sénégalais, chef du Parti sénégalais d’action socialiste.

L’itinéraire de cette personnalité, « qui a gravi tous les échelons », s’illustre notamment par son « modèle d’enracinement dans sa culture », a, pour sa part, affirmé Boubacar Hann, président de l’Association pour la Pérennisation de la Pensée et de l’œuvre de Lamine Gueye, une structure reconnue « en mai 2003 ».

« Avocat et défenseur des opprimés, élégant » par son port et grand « orateur » qui a notamment enseigné les mathématiques à Félix Houphouët-Boigny (premier président de la Côte d’Ivoire indépendante), Lamine Guèye est juste « une référence » issue d’une « partie de notre mémoire collective » qui doit ainsi être présentée aux « nouvelles générations », ont notamment déclaré le président du Comité scientifique Saliou Mbaye et le Premier ministre sénégalais, Mahammed Dionne.

Selon le Premier ministre, c’est Lamine Guèye, « un patriote au sens noble du terme », qui « nous a donnés Léopold Sédar Senghor, en le priant de venir prendre la place laissée vacante par Blaise Diagne (1872 – 1934) » au Sénégal, alors sous joug colonial.

« La multivalence de son profil en fut une référence de haute volée, écoutée et respectée », a-t-il ajouté.

D’une durée de deux jours, le colloque réunit plusieurs personnalités du troisième âge, issues notamment du monde universitaire, culturel et littéraire.

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