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Lutte contre le blanchiment d’argent : plaidoyer pour l’encadrement juridique de la monnaie électronique

Le Directeur général du Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA), le Togolais Kimelabalou Aba…

Le Directeur général du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), le Togolais Kimelabalou Aba et la présidente de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) du Sénégal, Ramatoulaye Gadio Agne ont plaidé, mercredi à Dakar, pour l’encadrement juridique de la monnaie électronique considérée comme une « question émergente » dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (LBC/FT).« La monnaie électronique est un phénomène nouveau, une question émergente dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (LBC/FT). Son encadrement juridique n’est pas encore à jour, mais les Etats doivent vite travailler à l’encadrer juridiquement car, avec cette monnaie, il est trop facile de blanchir des capitaux et de financer le terrorisme », a dit le juge Aba, Dg du Giaba au cours d’une conférence de presse.

Poursuivant, Kimelabalou Aba a indiqué que des études sont en cours pour encadrer juridiquement la monnaie électronique qui, selon Ramatoulaye Gadio Agne, présidente de la Centif-Sénégal, « est un phénomène qui interpelle tous les acteurs de la LBC/FT et tous les Etats ».

« C’est pourquoi, a-t-elle dit, la monnaie électronique doit être étudiée pour être encadrée juridiquement, permettant ainsi de lutter contre les flux financiers illicites ».

Revenant sur les défis du Giaba, son Dg a noté qu’ils sont relatifs au faible niveau de capacité des États membres qui ne leur permet pas d’absorber une partie de l’assistance technique fournie.

« Les engagements en matière de LBC/FT étant à forte intensité de capital, l’insuffisance des ressources financières demeure un défi à la satisfaction de toutes les obligations de l’institution. Le faible niveau de volonté politique chez certaines autorités politiques demeure un défi auquel le GIABA continue d’être confronté », a conclu Kimelabalou Aba.

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