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Lutte contre le terrorisme et politique en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi abordent l'actualité nationale et internationale dominée par des faits politique, sans oublier la lutte…

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi abordent l’actualité nationale et internationale dominée par des faits politique, sans oublier la lutte contre le terrorisme.Dans sa rubrique « Révélations », le journal privé Le Pays affiche: «Arbinda: 80 terroristes abattus». Sur le même sujet, Aujourd’hui au Faso titre : «35 civils dont 31 femmes tués à Arbinda: Représailles, deuil, résilience et interrogations au Burkina». Pour ce journal privé, ce qui s’est passé à Arbinda ce 24 décembre est le prototype des guerres obliques, indirectes «molles».

Et Le Pays d’ajouter: «alors que les Forces de défense et de sécurité (FDS) avaient étalé 80 terroristes, parmi une fournée de plus de 200 assaillants qui déferlaient sur la ville, ils s’en sont pris à de pauvres femmes, qui étant allées pour puiser de l’eau, qui s’adonnant à des tâches ménagères».

Pour le confrère, c’est ce que l’on appelle «les glissements dans ces guerres qui n’ont jamais autant porté leur qualificatif : asymétriques».

Le quotidien national Sidwaya, dans sa rubrique « L’autre regard », intitulée : «Intrépide soldats !», souligne que «peinés et meurtris depuis plus de quatre ans, les Burkinabè l’ont davantage été avec l’attaque, le mardi 24 décembre dernier, du détachement militaire d’Arbinda dans le Sahel, par des hommes armés».

Pour Sidwaya, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont offert aux Burkinabè un beau cadeau de Noël, en éliminant 80 terroristes, réduisant du même coup leur force de frappe. Et de mentionner qu’il reste à espérer que cette percée se poursuive, afin que «le meilleur reste à venir !».

En politique, les journaux reviennent sur la situation en Côte d’ivoire, notamment, le mandat d’arrêt lancé contre l’ancien Président de l’Assemblée nationale (PAN), Guillaume Soro.

Le Pays croit savoir que «Bogota (surnom donné à Guillaume Soro, Ndlr) (a été) rattrapé par son passé», car, justifie-t-il, «en voulant sortir de l’ombre du président ADO (Alassane Dramane Ouattara), Soro s’est lui-même rendu beaucoup vulnérable».

De son côté, L’Observateur Paalga se pose cette question : «Après Guillaume Soro, Henri Konan Bédié ?», tandis que Aujourd’hui au Faso prévient : «Attention aux germes d’une crise pré-électorale !».

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