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Lutte conttre le terrorime, économie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets avec un accent particulier sur la lutte contre…

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets avec un accent particulier sur la lutte contre le terrorisme, la présence du marché pharmaceutique marocain en Afrique, le budget de la défense et l’opération prévue de privatisation de certains secteurs publics.Au sujet de la lutte cont re le terrorisme+Akhbar Al Yaoum+ écrit que l’initiative que viennent de lancer conjointement le Maroc et les Etats-Unis, pour combattre et vaincre le terrorisme sous toutes ses formes a pour objectif d’agir en amont pour assurer la sécurité en aval.

Selon le quotidien, cette initiative consiste à tenter d’interpeller les terroristes aux frontières, dans les aéroports, les ports et les points de passage frontaliers. Il s’agit de moderniser, pour ce faire, l’échange d’informations, le contrôle avancé et le partage des données entre les Etats, dans le cadre d’une coopération sécuritaire.

Cette initiative a été lancée dans le cadre du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF), au sein duquel le Royaume est actif par son apport, son expertise et son savoir-faire dans le domaine. Ce Forum, qui comprend 29 Etats, vise à renforcer la coopération au niveau bilatéral et multilatéral, en vue de cerner le fléau du terrorisme et de l’attaquer à la racine. C’est dans ce sillage que s’inscrit l’initiative du Maroc et des Etats-Unis, fait remarquer le journal. Et de préciser que le ministère américain des Affaires étrangères a affirmé, à ce propos, que la manière la plus efficace d’empêcher le voyage et le déplacement des terroristes résidait dans la mise à jour du fichier des voyageurs.

La coopération, à ce niveau, devrait donc être renforcée par la mise en place de plusieurs cadres d’action communs en matière d’échange d’informations, de sécurité frontalière et de consolidation de la sécurité des infrastructures stratégiques et sensibles.

+Les Inspiration Eco+ évoque la présence de l’industrie pharmaceutique marocaine en Afrique. Selon la publication, les besoins en matière de médicaments en Afrique subsaharienne sont immenses, ce qui constitue donc une opportunité pour les laboratoires pharmaceutiques marocains. Aujourd’hui, le continent n’assure que 3% de ses besoins en médicaments. Le reste est importé. Une niche sur laquelle l’industrie pharmaceutique marocaine se positionne désormais.

L’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique (AMIP) assure que cette vision du secteur est soutenue au plus haut niveau politique du pays. Selon cette association, l’Afrique ne représenterait qu’une faible part des ventes pharmaceutiques mondiales, malgré son potentiel. Un potentiel qui, d’ailleurs, a poussé certains géants mondiaux, notamment asiatiques, à investir le marché.

Côté marocain, le journal rappelle que c’est le laboratoire Sothema qui a été le premier des industriels marocains à parier sur le continent, avec un projet d’unité industrielle à Dakar, au Sénégal, en 2004. Ce premier investissement marocain a été suivi, en 2013, par la création de la filiale ouest-africaine de Sothema, la West Africa Pharma, installée au Sénégal.

Le quotidien indique que l’élan de Sothema sur le continent a ainsi suscité l’appétit des autres laboratoires marocains qui, à leur tour, ont lancé des projets dans plusieurs pays tels le Rwanda et la Côte d’Ivoire. Ces projets sont d’ailleurs suivis de très près par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération, souligne-t-il.

Ainsi, Pharma5 a lancé à Abidjan, en Côte d’Ivoire, la construction d’une usine qui devrait être opérationnelle dès 2019, avec la création de 200 emplois directs. L’autre laboratoire marocain, Cooper Pharma, est sur deux projets industriels, l’un en Côte d’Ivoire et l’autre au Rwanda.

+Al Ahdarh Al Maghribia+ rapporte que le gouvernement a procédé à l’augmentation du budget alloué au compte spécial intitulé «Achats et réparations des équipements des Forces armées royales». Le projet de loi de Finances 2019 lui a ainsi attribué une enveloppe de 96,731 milliards de dirhams, contre 84,264 milliards de dirhams en 2018.

L’article 48 du projet de loi de Finances indique que ces crédits concernent «les dépenses réservées au ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’administration de la Défense nationale. Un budget que le ministre doit engager d’avance au cours de l’année budgétaire 2019 pour qu’il puisse être affecté, en 2020, au compte «Achats et réparations des équipements des Forces armées royales», relève-t-il.

Le quotidien fait savoir que la loi de Finances prévoit également une augmentation de 400 millions de dirhams des salaires des fonctionnaires et auxiliaires de l’administration de la Défense. Du coup, la masse salariale passera de quelque 23,925 milliards de dirhams en 2018 à environ 24,330 milliards de dirhams en 2019. De même, le budget alloué aux dépenses diverses atteindra 6,051 milliards de dirhams, contre 5,871 milliards de dirhams en 2018.

+L’Economiste+ croit savoir qu’il y aura bel et bien des privatisations en 2019. Le journal assure «qu’une liste actualisée sera bientôt soumise au Conseil de gouvernement avant d’être présentée au Parlement». Le choix se fera en fonction du «secteur d’activité et de la maturité de l’entreprise», question «de rattraper le retard dans le transfert de certaines entités publiques dont l’activité relève de la libre entreprise au privé et qui sont inscrites, depuis plusieurs années, sur la liste des sociétés privatisables».

Avec la reprise des privatisations, il est question de «stopper l’extension de la sphère publique à des secteurs d’activité devant, en principe, être laissés à l’initiative privée». C’est le cas de l’ONCF pour l’hôtellerie, de la CDG pour l’ingénierie, le gardiennage et l’habitat social, et pour TMSA pour la gestion de zones industrielles et l’ingénierie.

Aujourd’hui, il s’agit d’identifier les entreprises qui pourraient intégrer la nouvelle liste. «Des établissements à caractère marchand feraient l’objet de transformation en sociétés anonymes en vue de l’ouverture de leur capital à des partenaires privés, comme c’était le cas pour Maroc Telecom, la Régie des Tabacs et Marsa Maroc». Il serait même question d’un désengagement des participations minoritaires ne revêtant pas un caractère stratégique.

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