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Maroc : Le cheptel disponible assure une offre de 9 millions de têtes (Professionnels)

Le cheptel disponible au Maroc permettait d'assurer une offre d'environ 9 millions de têtes, dépassant ainsi la demande habituelle exprimée…

Le cheptel disponible au Maroc permettait d’assurer une offre d’environ 9 millions de têtes, dépassant ainsi la demande habituelle exprimée par les consommateurs à cette occasion, selon l’Association nationale ovine et caprine (ANOC).Pour 2018, « l’offre est satisfaisante » confie le président de l’ANOC à un support électronique marocain, rappelant que 6 millions de têtes doivent être identifiées avant l’Aïd Al Adha par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).

Pour rappel, une opération d’enregistrement des éleveurs et d’identification du cheptel a été lancée en février 2018. Au 17 juillet, plus de 95.000 éleveurs engraisseurs ont été enregistrés et plus de 3 millions de têtes d’ovins identifiées.

Pour ce qui est du prix, le président de l’Anoc explique que les éleveurs commencent à préparer leurs moutons dès la naissance. « Par exemple, pour un éleveur qui dispose de 100 têtes, 90% seront prêts pour l’Aïd Al-Adha, dont 25 à 30% seront gardés pour rajeunir et remplacer le troupeau ».

Concernant les prix des moutons au kilogramme, « ils varieront entre 50 DH et 55 DH (1 euro = 11 DH), avec une différence de 2 ou 3 DH entre les races », relève-t-il.

Chaque région du Royaume possède ses propres spécificités. Différentes races sont disponibles au Maroc, et c’est au consommateur de faire son choix selon ses habitudes de consommation.

Selon le patron de l’ANOC, « sept races principales sont proposées par les éleveurs à l’Aïd Al-Adha, dont la Beni-Guil (Oriental), Boujaâd (Ouest), et Timahdite -également appelée Bergui- (Moyen Atlas) ».

Mais la race Sardi (Ouest du Maroc) occupe une place très spéciale dans l’élevage ovin au Maroc. Elle est appréciée à l’échelle nationale, et est de ce fait un peu plus chère que les autres.

« Du point de vue de la qualité, toutes les races sont bonnes » assure le président de l’ANOC,  soulignant également que « l’alimentation était suffisante dans 80% des régions du Maroc, à l’exception des régions de l’Oriental et du Sud ».

« Les consommateurs doivent, de préférence, acheter directement leurs moutons chez les éleveurs, ou chercher ceux avec des boucles de l’ANOC », a-t-il recommandé.

Et enfin, « le respect de la chaîne de froid est obligatoire ». Les viandes doivent être conservées au frais après deux ou trois heures de l’abattage afin d’éviter la propagation rapide des bactéries, puisque les températures seront très élevées au mois d’août.

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