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Maroc/Nouveau modèle de développement : Le Roi Mohammed VI décide de créer une commission ad hoc

Le Roi Mohammed VI a décidé de créer une commission ad hoc chargée de collecter, d'agencer et de structurer les…

Le Roi Mohammed VI a décidé de créer une commission ad hoc chargée de collecter, d’agencer et de structurer les contributions des différentes intervenants pour la conception d’un nouveau modèle de développement.« A cet égard, nous avons décidé de confier à une commission ad hoc la responsabilité de collecter, d’agencer et de structurer les contributions et d’en élaborer les conclusions et ce, dans le cadre d’une vision à portée stratégique, globale et intégrée », a annoncé le Souverain un discours prononcé vendredi devant les membres des deux chambres du parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1-ère session de la 3-ème année législative de la 10-ème législature.

 Cette devra soumettre au Souverain  le projet du nouveau modèle de développement, en spécifiant « les objectifs fixés, les leviers de changement proposés et les mécanismes de mise en œuvre retenus », a-t-il indiqué.

Et d’estimer que cet « important » chantier a atteint un stade de maturité tel qu’il convient d’activer la présentation des différentes contributions dans le courant des trois prochains mois.

Pour rappel, le Souverain avait appelé l’année dernière à une réévaluation du modèle de développement national et à l’élaboration d’une nouvelle approche, centrée sur la satisfaction des besoins des citoyens, apte à réduire les disparités et les inégalités existantes, à instaurer la justice sociale et territoriale à suivre, en les intégrant, les évolutions de l’environnement national et international.

« Dans le prolongement de cet appel, certaines institutions et instances concernées, ainsi qu’un nombre d’acteurs et de compétences au niveau national, ont pris la louable initiative de préparer des contributions et d’élaborer des études en la matière », s’est-il félicité.

Le Roi a rappelé avoir mis l’accent sur les questions d’extrême urgence et, qui plus est, jouissent d’un consensus national, comme l’éducation et la formation, l’emploi et les problématiques de la jeunesse, ainsi que les programmes de soutien et de protection sociale.

« Il est dans l’ordre des choses qu’un temps suffisant soit consacré à la réflexion et au dialogue autour de cette question, au reste, cruciale pour le devenir du Maroc », a-t-il dit.

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