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May appelle à ne pas exagérer les conséquences d’un Brexit sans accord

La Première ministre britannique Theresa May a appelé à ne pas exagérer les conséquences d'une sortie de l'UE sans accord…

La Première ministre britannique Theresa May a appelé à ne pas exagérer les conséquences d’une sortie de l’UE sans accord avec Bruxelles, soulignant que son gouvernement « mettait en place les préparatifs nécessaires » pour qu’un tel scénario ne tourne pas à la catastrophe.

Interrogé à ce sujet par des journalistes l’accompagnant lors d’une tournée en Afrique, Theresa May a cité le directeur général de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), Roberto Azevedo.

« Regardez ce qu’a dit le directeur général de l’Organisation mondiale du commerce. Il a dit qu'(une sortie sans accord) ne serait certes pas une promenade de santé mais que ce ne serait pas la fin du monde non plus », a déclaré la dirigeante, selon des propos rapportés mardi par la presse britannique.

« Ce que le gouvernement est en train de faire, c’est de mettre en place les préparatifs nécessaires pour que, si nous sommes dans cette situation, nous puissions en faire un succès », a-t-elle assuré.

Londres et Bruxelles sont censés parvenir à un accord d’ici au sommet européen d’octobre pour pouvoir organiser le retrait britannique de l’UE, prévu le 29 mars 2019, mais les négociations patinent, suscitant des craintes d’une absence d’accord.

Le Royaume-Uni se verrait alors appliquer les règles de l’OMC, synonymes de barrières douanières et tarifaires, que redoutent de nombreuses entreprises britanniques.

La semaine dernière, le ministre britannique des Finances Philip Hammond avait estimé qu’un Brexit sans accord pourrait contraindre le pays à emprunter davantage, et avoir des « conséquences fiscales importantes » pour les Britanniques.

Le gouvernement britannique a publié jeudi les techniques, sur un total d’environ 80 prévues d’ici fin septembre, indiquant la marche à suivre aux citoyens et aux milieux d’affaires en cas d’absence d’accord avec l’UE pour organiser leur divorce.

Reste que selon Bruxelles, il y aura des perturbations quoi qu’il arrive. « Nous travaillons de manière constructive pour atteindre un accord », a dit un porte-parole de la Commission européenne, Alexander Winterstein, la semaine dernière.

Mais « il est évident également que le retrait du Royaume-Uni va de toutes façons causer des perturbations – avec ou sans accord » et « c’est pourquoi tout le monde, et particulièrement les opérateurs économiques, doit être prêt ».

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