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L'organisation à Laâyoune de la CAN de futsal, les opérations de contrôle des produits alimentaires, le coronavirus et l'Affaire Bab…

L’organisation à Laâyoune de la CAN de futsal, les opérations de contrôle des produits alimentaires, le coronavirus et l’Affaire Bab Darna sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Sous le titre « La gifle », +l’Opinion+ commente les « gesticulations grotesques », de l’Algérie et de l’Afrique du Sud, accompagnant la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations de futsal à Laâyoune.

Ainsi, la décision de la CAF de substituer le cinq mauricien au cinq sud-africain lors de cette compétition est une « gifle cinglante », estime la publication, évoquant une autre « plus retentissante, assénée cette fois-ci sur l’autre joue par la toute puissante FIFA ». En effet, sur son compte twitter, l’instance suprême gestionnaire du football international a tranché: « La Coupe d’Afrique des Nations de futsal sera bien abritée du 28 janvier au 7 février par la ville marocaine de Laâyoune ».

« Y a-t-il reconnaissance plus manifeste de la marocanité de cette ville, chef-lieu du Sahara marocain? Y a-t-il revers plus cinglant à l’encontre des velléités sécessionnistes qui n’ont eu de cesse, durant les dernières années, d’enregistrer désaveu sur désaveu? », se demande la publication.

Une troisième gifle s’impose, selon le quotidien. Elle doit être plus déterminante et plus douloureuse que les deux précédentes, et doit prendre la forme de sanctions sportives sévères, exemplaires et dissuasives à l’encontre de ces deux nations malintentionnées.

+Les Inspirations Eco+ 2019 a été une année chargée pour l’ONSSA. Le journal rapporte, en effet, que les résultats compilés à l’issue des opérations de contrôle de l’année dernière montrent l’ampleur des énormes efforts déployés sur le terrain par les agents de l’office.

Dans le détail, on apprend que les services de l’ONSSA ont mené 74.799 opérations de contrôle ayant abouti à un total de 17.641 tonnes de produits alimentaires détruites ou refoulées, sur un total de 13 millions de tonnes contrôlées.

Notons que les raisons de la destruction de ces produits sont notamment l’origine inconnue et le non-respect des conditions de conservation et de stockage. Soulignons aussi que 2.243 procès-verbaux d’infractions ont été dressés et transmis au Parquet.

Au sujet des contrôles des produits importés, on note que plus de 8,4 millions de tonnes de produits alimentaires ont été contrôlés, dont 11.388 tonnes de produits non conformes refoulées. Autre chiffre: 154 attestations pour le transport international et 10.911 certificats d’agrément sanitaire pour le transport national des produits périssables ont été délivrés.

Au volet sanitaire, +Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que les projecteurs seront braqués, ce mardi 28 janvier à 20H00, sur l’aéroport international Mohammed V de Casablanca. L’événement n’est autre que l’atterrissage du premier avion de la RAM en provenance de la Chine, depuis l’apparition du virus mystérieux qui ne cesse d’interpeller les autorités sanitaires du monde et de faire des victimes dans le pays le plus peuplé du monde.

A ce propos, fait remarquer le quotidien, les mesures sanitaires déployées par les autorités compétentes marocaines pour contrôler les passagers et riposter au virus seront mises à rude épreuve.

« Un premier test sérieux pour le Maroc », écrit ainsi le quotidien. Ce vol de la RAM sera un véritable thermomètre qui révélera l’éventuelle contamination d’un passager. Jusqu’à présent, précise le journal en s’appuyant sur des sources à l’aéroport international Mohammed V, la situation demeure normale et aucun cas n’a été suspecté parmi les passagers qui arrivent au Maroc ou transitent par l’aéroport. Ce qui ne veut pas dire que le risque n’est pas présent, ajoutent les sources du quotidien. C’est pourquoi la vigilance doit être de mise et le contrôle rigoureux à l’entrée comme à la sortie, souligne le journal.

Revenant sur l’Affaire « Bab Darna », +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que ce n’est pas l’existence d’un arsenal de textes sur la construction et l’acte de bâtir qui empêche des promoteurs et des entrepreneurs malintentionnés de tricher et de mettre en danger des vies humaines.

Une loi ne peut produire ses effets que si elle est rigoureusement appliquée, soutient le journal, estimant que prétendre assumer ses responsabilités simplement en légiférant est une fuite légale.

Entre-temps, les victimes devront « prendre leur mal en patience », fait-il remarquer, notant que quand bien même la faille juridique serait traitée, la loi à elle seule ne réglera pas le problème.

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