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Mutilations génitales féminines: l’Imam Djiguiba Cissé vise la tolérance zéro d’ici 2030

L'Imam Djiguiba Cissé, Président du Conseil d'administration de la fondation Djigui, la Grande Espérance a plaidé, mercredi à Abidjan, pour…

L’Imam Djiguiba Cissé, Président du Conseil d’administration de la fondation Djigui, la Grande Espérance a plaidé, mercredi à Abidjan, pour le renforcement des «dispositifs internationaux et nationaux afin d’aboutir à la Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines (MGF) d’ici à 2030.Ce guide religieux, engagé depuis des années dans la lutte contre ces mutilations a fait cette annonce à l’occasion de la Journée internationale dédiée à cette lutte.

 «Il est important de renforcer les dispositifs internationaux et nationaux afin d’aboutir à la tolérance zéro aux MGF d’ici  à 2030 », a fait savoir l’Imam Djiguiba Cissé qui officie à la Grande mosquée du Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan.

Selon le guide religieux musulman  de « tous les types de violences basées sur le genre, les mutilations génitales et les mariages précoces demeurent,  celles qui ont les conséquences lourdes et irréversibles  sur la santé physique, mentale et reproductive des femmes  et des filles ».

 « Les mutilations  constituent  une violation  des droits des femmes, un problème de santé publique avec de conséquences gynécologiques, obstétricales  et de procréation chez certaines femmes »,  a indiqué l’Imam Cissé. Pour lui, la sensibilisation aux niveaux des exciseuses doit continuer et s’accentuer.

Retraçant les grands axes de sa Fondation dans ce domaine, il a noté entre autres « le symposium des leaders religieux africains des 29 pays membres à Abidjan en 2017, le renforcement des capacités des professionnels des médias en 2008, la mise en place de 63 comités locaux de protection dans nos sites d’intervention, la participation au plaidoyer international en vue de l’adoption de la résolution des Nation Unies ».

Selon l’Institut national de la statistique (INS), le taux national de femmes et de filles ayant subies une mutilation génitale est passé de 45% en 1998, à 38% en 2012, pour atteindre 36,7% en 2016 avec 10,9% ayant un âge compris entre 0 et 14 ans.

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