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Nairobi salue l’ouverture d’une enquête contre l’ancien procureur de la CPI

Le Kenya s'est félicité des efforts déployés par l'actuelle Procureure de la Cour pénale internationale (CPI) pour ouvrir une enquête…

Le Kenya s’est félicité des efforts déployés par l’actuelle Procureure de la Cour pénale internationale (CPI) pour ouvrir une enquête et prendre des mesures concernant les allégations de faute professionnelle de Louis-Moreno Ocampo, ancien procureur général de ladite juridiction et de son équipe pendant son enquête sur l’affaire des violences postélectorales au Kénya en 2007.Nairobi a demandé aux États Parties au Statut de Rome d’examiner et d’adopter les amendements proposés dans l’article 70 qui visent à dissuader les fonctionnaires de justice de commettre des fautes.

Le Kénya accuse Ocampo d’avoir préparé,  payé des témoins et promis à certains d’entre eux une belle vie à l’étranger s’ils acceptaient de témoigner contre le président Uhuru Kenyatta, le vice-président William Ruto, l’ancien ministre Henry Kosgey, l’ancien chef d’état-major de la police Mohamed Hussein Ali, l’ancien responsable de la fonction publique, Francis Muthaura et le journaliste Joshua Sang.

Ocampo accusait à l’époque les six Kényans d’avoir orchestré les violences postélectorales de 2007 qui ont fait plus de 1 300 morts et plus de 600 000 déplacés. L’affaire a été classée pour manque de preuves. Le gouvernement kényan a prétendu qu’Ocampo avait préparé et soudoyé tous les témoins dans cette affaire.

« Les allégations contre l’ancien procureur ne doivent pas être passées sous silence. Le Kenya exhorte le Bureau du Procureur à transmettre les allégations à une entité externe impartiale et neutre pour qu’elle procède à un audit ouvert et transparent de ces allégations « , a déclaré le Procureur général et chef de la délégation kényane, Kennedy Ogeto lors de la 17e session de l’Assemblée des États Parties au Statut de Rome qui se tient à la Cour pénale internationale à La Haye (Pays-Bas).

Selon M. Ogeto, un système judiciaire  imprégné d’un marasme bureaucratique, d’un processus non transparent et de décisions impartiales souffre de l’ignominie du rejet, quels que soient ses objectifs les plus ambitieux.

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