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Nouvelles cartes d’identité biométrique : le projet de loi adoptée en Commission au parlement

Les députés ivoiriens membres de la Commission des affaires générales et institutionnelles (GAGI) ont adopté, jeudi, le projet de loi…

Les députés ivoiriens membres de la Commission des affaires générales et institutionnelles (GAGI) ont adopté, jeudi, le projet de loi instituant une Carte nationale biométrique, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ce projet  de loi a été adopté par cette commission suite à la présentation par le ministre ivoirien de l’intérieur et  de la sécurité, Sidiki Diakité, émissaire du gouvernement.

 « Nous avons un impératif. Il s’agit de faire en sorte  que les millions de cartes qui vont venir à expiration puissent être renouvelées », a fait savoir le ministre au terme de cette séance au parlement ivoirien.

Pour lui,  « ce projet de loi  marque un tournant décisif dans le processus de modernisation de  l’identification en Côte d’Ivoire».

Sur la nouvelle carte qui sera délivrée dans quelques mois, Sidiki Diakité note que « c’est plus de sécurité, plus de fonctionnalités qui vont entourer l’utilisation de ces cartes ».

 Plusieurs députés de différents bords se sont iniquités  du coût pour l’acquisition de la nouvelle carte d’identité.  A ce propos, le ministre de la sécurité dit avoir pris bonne note.

Toutefois, l’émissaire du gouvernement note que  « cette séance n’avait pas pour objet de traiter du coût ».

« Le droit de timbre est déjà défini dans le code général des impôts et figure dans les lois de finances successives. Il est de 5000 FCFA »,  a rappelé M. Diakité.

Sur cette thèse, le député, Alain Lobognon comme d’autres parlementaires, estime que « les Ivoiriens n’ont pas à débourser un franc».

« Il est du devoir de l’Etat, d’identifier ses citoyens. L’Etat de Côte d’Ivoire ne peut pas mettre au-devant de l’acquisition de la carte nationale d’identité    un tarif », a argumenté l’ancien ministre des sports.

A son avis,  « ce serait demandé à certains Ivoiriens d’abandonner leur nationalité   et de rester sans papier dans leur pays ». Le ministre Sidiki Diakité a révélé à cette occasion, que le coût global de l’opération est estimé à  50 milliards FCFA .

La mise en place de cette carte rentre dans le cadre « des impératifs de sécurité et de la libre circulation des biens et des personnes dans la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ».

« Le Sénégal est le premier pays de la CEDEAO à mettre en œuvre cette décision. Le Ghana, le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, le Bénin et la Gambie lui ont emboîté le pas », a précisé le ministre Sidiki Diakité dans l’exposé des motifs de ce projet adopté par les membres de la Commission des affaires  générales et institutionnelles (CAGI) du parlement ivoirien.

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