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Ouverture à Bassam d’un atelier sur les politiques de sauvegardes environnementales de la Banque mondiale

Un atelier sur les politiques opérationnelles de sauvegardes environnementales et sociales de la Banque mondiale s'est ouvert, mercredi à Grand-Bassam…

Un atelier sur les politiques opérationnelles de sauvegardes environnementales et sociales de la Banque mondiale s’est ouvert, mercredi à Grand-Bassam ( 40 km au Sud-est d’Abidjan) à l’attention des acteurs de protection de l’environnement dans le pays.Cet atelier vise notamment à renforcer les capacités des points focaux des structures membres de la commission interministérielle d’évaluation des études environnementales et sociales sur les politiques de sauvegardes  environnementales et sociales de la Banque mondiale.

 Plusieurs institutions dont  l’Agence nationale de l’environnement (ANDE) et le mécanisme international de réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts ( REDD+),  prennent part à ce séminaire qui s’achèvera vendredi. 

« Les politiques de sauvegardes environnementales et sociales de la Banque mondiale visent à faire en sorte qu’on puisse atteindre les objectifs de développement durable des projets qui est le bien-être des populations sans impacter les composantes de l’environnement. Il s’agit d’atteindre les objectifs de développement des projets tout en minimisant leur impact négatif sur l’environnement », a expliqué Abdoulaye Gadiéré, spécialiste des questions environnementales à la Banque mondiale.

Selon lui, son institution a pour ambition de concilier le développement durable et la protection de l’environnement des populations qui en sont bénéficiaires des projets. Poursuivant, M. Gadiéré a annoncé que la Banque mondiale a mis en place un nouveau cadre environnemental et social qui vise à mieux protéger l’environnement et  les communautés contre les risques divers.

« Ce nouveau cadre comprend 10 normes. Ce cadre a été élaboré sur la base de 17 objectifs de développement durable », a-t-il fait savoir. « L’objectif de cette formation est de renforcer les capacités des experts des structures compétentes et des responsables des unités de coordination de projets de gestion des aspects environnementaux et sociaux», a indiqué, pour sa part,  Guillaume Zah Bi, le représentant du ministre ivoirien de l’environnement et du développement durable.

Par ailleurs, le représentant du ministre Joseph Séka Séka a souligné qu’au terme de cette formation, les bénéficiaires devraient être capables de comprendre « la catégorisation » des politiques environnementales.

Dans le même ordre d’idées, le directeur général de l’Agence nationale de l’environnement ( ANDE), Didier Gbe,   a soutenu qu’il s’agit à travers cette formation de « haut niveau » d’harmoniser nos procédures de travail ».

« Il faut que les procédures soient claires dans l’esprit de tous et que ceux qui ont des déficit de formation puissent se mettre à niveau », a ajouté M. Gbe, réaffirmant sa gratitude à la Banque mondiale. Quelque 67 participants seront instruits durant cet atelier sur trois notions dont les outils et pratiques d’évaluation environnementales et sociales.

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