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Parlement et situation en G’Bissau à la Une au Burkina

Les journaux burkinabè de ce jeudi commentent largement la situation en Guinée-Bissau, ainsi que l'ouverture, la veille à Ouagadougou, de…

Les journaux burkinabè de ce jeudi commentent largement la situation en Guinée-Bissau, ainsi que l’ouverture, la veille à Ouagadougou, de la première session ordinaire 2020 de l’Assemblée nationale.«Première session ordinaire de l’Assemblée nationale: Motion de solidarité à l’endroit des déplacés internes», arbore L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon ce journal, conformément à l’article 87 de la Constitution, l’Assemblée nationale a tenu sa première session ordinaire de l’année le mercredi 4 mars 2020.

«Les attaques terroristes et leurs conséquences ont été les points sur lesquels l’occupant du perchoir, Alassane Bala Sakandé, a accentué son discours», rapporte L’Observateur.

Il ajoute qu’à quelque deux jours de la célébration de la Journée internationale de la femme, le 8-Mars, le président de l’Assemblée nationale a invité les uns et les autres à avoir une pensée particulière pour les 700 000 déplacés internes que compte le pays.

De son côté, Aujourd’hui au Faso affiche tout simplement: «1re session ordinaire de l’année 2020 : Les députés ont repris le chemin de l’hémicycle».

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya évoque la situation en Guinée-Bissau, parlant de «Chronique d’une instabilité institutionnelle».

Selon le commentateur, la Guinée-Bissau est décidément abonnée à l’instabilité politique et institutionnelle chronique, car, explique-t-il, «depuis le second tour du scrutin présidentiel du 29 décembre 2019 à l’issue duquel la Commission nationale électorale (CNE) a déclaré Umaro Sissoco Embalo gagnant avec 53,55% des suffrages, le pays vit au rythme d’une crise qui menace d’exploser».

Et de faire remarquer, la raison de cette crise est que le concurrent de Embalo, à savoir Domingos Simoes Pereira, candidat du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, (PAIGC), arrivé deuxième avec 46,45% des voix a contesté les résultats.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso s’interroge: «Crise en Guinée-Bissau: L’appel de la France arrive-t-il trop tard, l’armée ayant choisi Embaló ?».

L’éditorialiste rappelle que dans la crise postélectorale qui a cours en Guinée-Bissau, la France par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian a exprimé son souhait de voir l’armée restée en marge de la crise qui secoue le pays depuis l’annonce des résultats du second tour (le 29 décembre 2019) de la présidentielle et l’épisode de la contestation qui s’en est suivie.

«En clair, Paris demande à la grande muette de ne pas s’ingérer dans cette tambouille alors qu’elle y est déjà de pleins pieds», commente le confrère qui croit savoir qu’il s’agit d’«un appel qui intervient sur le tard et qui ne saurait être suivi d’effet».

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