Le chef de délégation de l’Union européenne (UE) au Cameroun, Hans-Peter Schadek a indiqué lundi que l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 se déroulera sans les observateurs de l’Union Européenne.Le diplomate européen s’est montré peu disert sur les raisons de cette absence, même si d’après certaines informations, les autorités camerounaises n’ont pas invité l’UE à dépêcher une mission d’observateurs pour ledit scrutin, tandis que d’autres sources invoquent des contraintes budgétaires.
Toujours est-il que, « l’observation électorale proprement dite n’a pas été prévue, n’a pas été préparée » a-t-il précisé même cela ne saurait dire que l’UE restera « indifférente » au sujet de cette consultation électorale.
C’est la première fois depuis le retour au multipartisme en 1990 qu’une élection présidentielle notamment va se dérouler au Cameroun sans sans la présence des observateurs de l’Union Européenne, contrairement aux échéances de 1992, 1997, 2004 et 2011, où ils étaient bien présents.
Toutefois, a affirmé ambassadeur de l’UE, « nous sommes sur place, nous regardons ce qui se passe. Et par ailleurs, selon les états membres, on a pris l’un ou l’autre acteur de la société civile ».
Il en est par exemple des Organisations non-gouvernementales (ONG) qui promeuvent la participation des femmes au rang desquelles More women in politic (MWP) sur lesquelles l’UE pourra s’appuyer ».
Après le lancement de la campagne électorale samedi dernier, les neuf candidats en lice et leurs états-majors multiplient des meetings à travers le pays.
Quelque 6,5 millions de Camerounais sont attendus aux urnes le 7 octobre 2018 pour élire un nouveau président de la République pour les sept prochaines années, dont le président sortant Paul Biya âgé de 85 ans avec 36 passés au pouvoir, qui est présenté comme favori à sa propre succession.
