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Perturbation des cours dans les établissements scolaires de Bouaké, la 2è ville ivoirienne

Les cours ont été perturbés, jeudi matin, dans la quasi-totalité des établissements scolaires de Bouaké, au lendemain d'altercations entre étudiants…

Les cours ont été perturbés, jeudi matin, dans la quasi-totalité des établissements scolaires de Bouaké, au lendemain d’altercations entre étudiants et gardes pénitentiaires ayant fait une dizaine de blessés dont 4 par balles, a constaté APA sur place, dans la deuxième ville ivoirienne.Du  lycée municipal Djibo Sounkalo à l’Ouest de la ville à l’école primaire  publique (EPP) Mamianou au Centre en passant par le collège privé Nanan  Yamoussou au Nord, les cours ont été fortement perturbés ce jeudi matin  suite à un mot d’ordre lancé par les syndicats d’étudiants pour protester  contre une violation de la franchise universitaire. 

Contrairement  aux folles rumeurs qui ont circulé ce jeudi dans les écoles de Bouaké et annonçant des morts,  le dernier bilan de cet affrontement fait état d’une dizaine de blessés  dont 4 par balles ainsi qu’un étudiant séquestré pendant plus de trois  heures par les gardes pénitentiaires.

A la fin  d’une visite aux blessés au Centre hospitalier universitaire (CHU) de  Bouaké, le président de l’Université Alassane Ouattara, le professeur  Lazare Poamé a fermement condamné cette attaque avant d’appeler la  communauté éducative au calme.

Un conseil  universitaire en cours se prononcera officiellement dans les heures à  venir sur cette affaire au moment où le Premier ministre Amadou Gon  Coulibaly est présent dans la ville pour le lancement des travaux de  l’autoroute Tiébissou-Bouaké.

Au moins cinq  étudiants ont été blessés « par balles », mercredi soir, à Bouaké, lors  d’affrontements avec des gardes pénitentiaires, avait soutenu le  secrétaire général du Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire  (CEECI), Karamoko Traoré dans un entretien téléphonique accordé à APA.

Ces faits, avait expliqué le  secrétaire général national du CEECI, se sont déroulés aux environs de  20 heures (GMT et heures locales) quand plusieurs gardes pénitentiaires  ont fait irruption au campus de l’Université Alassane Ouattara pour  tenter d’extirper par la force un étudiant qui aurait eu un peu plus tôt  des différends avec l’un des leurs. 

Il s’en  est donc suivi une farouche opposition dont le bilan fait état de « cinq  blessés par balles » dans le rang des étudiants, avait-il relevé,  condamnant de « toute son énergie cette violation extrême de la  franchise universitaire » qui interdit formellement le port et  l’utilisation d’armes à feu au sein des universités.  

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