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Plaidoyer pour une recherche scientifique portée par les femmes

Pour répondre aux défis actuels du monde, les femmes doivent être davantage impliquées dans la recherche scientifique, affirme Alexandra Palt,…

Pour répondre aux défis actuels du monde, les femmes doivent être davantage impliquées dans la recherche scientifique, affirme Alexandra Palt, directrice générale de la Fondation l’Oréal, dans un entretien avec APA.« Une recherche portée par les femmes est nécessaire pour répondre aux défis auxquels le monde fait face », estime Mme Palt, soulignant qu’en Afrique, il y a peu de femmes chercheures.

Selon elle, la faible présence des femmes dans la recherche en Afrique est plus accentuée dans les pays subsahariens car, l’Afrique du Sud a beaucoup de femmes chercheures.

« Pour une recherche répondant aux besoins d’une société inclusive, nous avons besoins de femmes chercheures. C’est pourquoi, note fondation travaille à intéresser les filles aux disciples scientifiques. On crée les conditions leur permettant de poursuivre leur carrière scientifique pour pouvoir accéder aux plus hauts postes responsabilité », indique-t-elle.

Dans le cadre de la 10ème édition du programme L’Oréal-UNESCO pour les Femmes et la Science en Afrique Sub-Saharienne, 15 doctorantes africaines ont reçu, la semaine dernière à Dakar, chacune une bourse de 10.000 euros et 5 post-doctorantes chacune une bourse de 15.000 euros de la Fondation l’Oréal.

Les champs de compétences (de ces scientifiques), très vastes, recoupent plusieurs disciplines scientifiques essentielles au développement de la recherche dans le monde : nanosciences, obésité, malnutrition infantile, environnement, VIH infantile, prévention de graves maladies infectieuses, recherches sur le génome, sur l’année du sommeil, la déforestation sur le continent, etc.

C’est le cas de la pharmacienne-biologiste sénégalaise, Najah Fatou Coly qui travaille sur le sujet « Mieux comprendre les infections survenant lors de l’accouchement pour lutter contre la mortalité néonatale ».

Selon elle, la prise en charge de ces infections reste difficile en raison de la non-spécificité des marqueurs utilisés jusque-là pour poser le diagnostic.

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