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Politique, agriculture et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Sommet de la CEN-SAD à Ndjamena,…

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Sommet de la CEN-SAD à Ndjamena, le Plan Maroc vert (PMV) et la question des classes moyennes.+Al Massae+ Le nouveau sommet la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD), qui s’est achevé samedi dernier dans la capitale tchadienne, a été marqué par la lecture d’un message royal, qui a clairement décrit les contours de la CEN-SAD: «Que cette rencontre ait précisément lieu à Ndjamena constitue un symbole particulier. C’est en effet ici que notre Communauté a connu, en 2013, une mutation majeure, en substituant à une « Communauté de lutte contre la désertification, la sécheresse et les changements climatiques », un ensemble dédié à la promotion de la coopération, du développement durable, de la préservation et la consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité, de la promotion du dialogue politique et la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée dans toutes ses formes.»

Ce sommet, ajoute la publication est d’autant plus important qu’il intervient à un moment crucial. En effet, avec le nouveau regain de tension entre les factions militaires en Libye, la chute des régimes d’Omar El Bachir au Soudan et de Bouteflika en Algérie, en plus des groupes terroristes qui essaiment le Mali et Boko Haram au Nigéria, les pays du CEN-SAD doivent plus que jamais resserrer leurs rangs.

Pour ce faire, le sommet de Ndjamena a pris d’importantes décisions structurelles en vue de relancer la machine de la CEN-SAD. Ainsi, le siège de cette organisation transrégionale a été transféré (provisoirement) de Tripoli vers Ndjamena. En reconnaissance du rôle du Maroc, le sommet a aussi décidé de confier au royaume un poste nouvellement créé, celui de secrétaire exécutif-adjoint de la communauté CEN-SAD, pour un mandat de 4 ans. Le secrétariat exécutif étant déjà occupé de longue date par le Niger.

+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que le Maroc a commencé depuis quatre à cinq ans à récolter les fruits de sa politique sectorielle agricole, le Plan Maroc Vert (PMV), lancée il y a 10 ans. Les choix faits en 2008 s’avèrent aujourd’hui judicieux : le secteur primaire constitue actuellement un moteur principal de l’économie en termes de PIB et de croissance, en termes d’investissements et de création d’emplois et en termes d’export ou encore en termes d’effets induits sur l’ensemble de l’économie à travers la dynamisation des autres secteurs, constate l’éditorialiste.

L’exploitant marocain de 2019, qu’il soit petit ou grand, n’a strictement rien à envier à son homologue dans les pays connus pour leur tradition agricole. En plus des financements devenus accessibles et adaptés, l’agriculteur marocain utilise de plus en plus les nouvelles techniques et moyens modernes et les nouvelles technologies, relève-t-il, soulignant l’importance majeure de « consolider toutes les avancées réalisées depuis 2008 pour qu’il n’y ait pas de retour en arrière ».

+L’Economiste + revient sur la question des classes moyennes. Au-delà du rôle stabilisateur que cette classe est réputée jouer tant du point de vue économique que sociétal, les enjeux sont surtout ceux de la capacité à passer d’un modèle de développement à un autre, soutient le journal, faisant savoir que « le sujet est largement investi par la rhétorique politique, mais s’encastre rapidement dans la difficulté à identifier une population objet de toutes les convoitises, et qui est loin de représenter un tout homogène ».

Même si le pouvoir d’achat des Marocains se perd dans la faillite d’un certain nombre de services publics (école, santé, transport) et nourrit une défiance vis-à-vis des politiques fiscales, la pire des attitudes serait de négliger la réforme qui s’impose, met-il en garde.

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