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Politique, développement et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment la question de l'intégrité territoriale du Royaume, les…

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment la question de l’intégrité territoriale du Royaume, les enjeux du nouveau modèle de développement et la signature d’une convention d’investissement entre le gouvernement et Maroc Telecom.+Aujourd’hui le Maroc+ évoque la question de l’intégrité territoriale du Royaume. Commentant la réaffirmation par le Japon de sa position constante et immuable de la non reconnaissance de la soi-disant « rasd », le journal affirme que le gouvernement japonais « n’a jamais pris la décision de reconnaitre cette entité fantoche », soulignant que le Japon, en prenant cette position, fait comme plusieurs puissances internationales, notamment les États-Unis, l’Union européenne ainsi que plusieurs contrées en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

De son côté, +L’Opinion+ s’intéresse au modèle de développement marocain. ll est en effet nécessaire, voire primordial, de fixer un nouveau cap pour mettre sur pied des politiques publiques vouées à la concrétisation des droits les plus élémentaires pour une vie digne et décente, estime le quotidien.

Les politiques adoptées jusqu’ici dans notre pays, si elles ont favorisé la modernisation de l’économie et assuré un élan salvateur en matière d’infrastructures et de projets structurants, elles ont aussi conduit à un élargissement des disparités sociales et spatiales et à l’enlisement de l’héritage générationnel de la pauvreté, déplore-t-il.

Incapables d’engendrer une croissance créatrice d’emplois, nos politiques publiques doivent donc être revues afin de mettre fin à l’hémorragie et de surmonter les problématiques de redressement des dysfonctionnements et de correction des déséquilibres, suggère-t-il.

Le nouveau modèle de développement devrait servir de socle à l’émergence de nouvelles politiques publiques à même de juguler les tares qui freinent l’élan de développement d’un Maroc résolument tourné vers la modernité mais qui peine encore à atteindre sa vitesse de croisière en matière de progrès économique et social, estime-t-il.

+L’Economiste+ revient sur la signature d’une convention d’investissement entre Maroc Telecom et le gouvernement pour le développement des télécommunications dans le Royaume. Cette convention doit permettre au pays de rattraper un peu plus son retard sur la stratégie numérique, juge l’éditorialiste.

En filigrane, se dresse encore une fois la question controversée du partage d’infrastructure, qu’il est tentant d’analyser avec parti pris. L’option, libérale, vise à restituer un peu de parts de marché, aux derniers arrivés en bousculant l’écrasante domination de l’opérateur historique.

Les télécoms restent, il est vrai, une activité budgétivore, qu’il est impossible de négocier sans mettre largement la main à la poche ou s’appuyer sur l’infrastructure existante. Passer à côté de ces enjeux c’est ignorer l’importance des économies d’échelle qui amortissent les coûts de développement, celles qui ont permis aux télécoms marocains de peser au niveau local et à l’international, constate-t-il.

Les entreprises ne sont même pas certaines d’assurer avec des éléments dégroupés comme cela a été constaté à l’issue de plusieurs expériences dans le monde. Ces difficultés se doublent de l’incertitude du retour sur investissement, là aussi un marqueur de l’industrie des télécoms, relève-t-il.

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