InternationalAPA




Politique, économie et social au menu des quotidiens marocains

Les enjeux des politiques publiques sociales, la question de la révision constitutionnelle, la situation de l'économie nationale et le dialogue…

Les enjeux des politiques publiques sociales, la question de la révision constitutionnelle, la situation de l’économie nationale et le dialogue social sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ appelle à dupliquer les programmes sociaux qui ont déjà donné de bons résultats, à l’instar du Perg et du Pager, grâce auxquels 100% de la population marocaine ont aujourd’hui accès à l’électricité et 80% à l’eau potable, alors qu’il y a environ 20 ans, à peine 18% étaient raccordés à l’électricité et 14% à l’eau.

Les deux programmes ont probablement trouvé leur force dans leur mode de gouvernance, leur pilotage ayant été dès le départ unifié et confié à un seul opérateur en l’occurrence l’ONE et I’ONEP, devenus aujourd’hui une seule entité d’ailleurs, constate le journal, faisant savoir que la multiplicité des acteurs est le pire ennemi des politiques publiques parce qu’elle entraine la dilution des responsabilités et donc, in fine, la déresponsabilsation totale.

De son côté, +l’Economiste+ relève qu’un débat est engagé au sujet l’article 47 de la Constitution, qui dispose que « le Roi nomme le chef du gouvernement au sein du parti politique arrivé en tête des élections des membres de la chambre des représentants et au vu de leurs résultats ».

L’idée est de mettre le pays à l’abri des foucades politiciennes. Certains parlent des incompétences politiciennes incapables de traiter des questions aussi cruciales que les exclusions, la pauvreté et le chômage, entre autres, souligne la publication.

+L’Opinion+ se fait l’écho du rapport du FMI qui estime que l’économie marocaine devrait croître de 3,2% en 2019 contre 3,1% en 2018. Dans son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale, rendu public mardi à Washington, le FMI prévoit une croissance de 3,8% en 2020.

S’agissant du taux chômage, l’institution de Bretton Woods table sur une baisse respectivement à 9,2% en 2019 et à 8,9% en 2020. Sur le plan mondial, le FMI prévoit une croissance économique de 3,3% en 2019, contre 3,6% réalisée en 2018, un chiffre en baisse de 0,4 point par rapport aux prévisions du Fonds d’octobre 2018.

+Assabah+ évoque le dialogue social entre le gouvernement et les centrales syndicales. Slon le quotidien, la Confédération Démocratique Travail (CDT)  a révélé la dernière offre du gouvernement que lui a présentée le ministre de l’Intérieur lors d’une réunion tenue mardi dernier. L’Exécutif propose une augmentation des salaires des fonctionnaires allant de 400 à 500 dirhams selon les échelles et une hausse du SMIG de 10%.

Selon Le secrétaire général de la CDT, Abdelkader Zaer, le gouvernement propose une augmentation des salaires des fonctionnaires de 500 dirhams pour toutes les échelles en dessous de l’échelle 10, échelon 5 et une hausse de 400 dirhams pour les échelles au-dessus de l’échelle 10, échelon 5.

Cette revalorisation sera répartie en trois tranches et étalée sur 18 mois alors que la revendication de la CDT consistait en une augmentation de 600 dirhams généralisée à tous les fonctionnaires. Selon une source syndicale, la première tranche d’augmentation sera versée dès le 1er mai, sachant que le reliquat sera déboursé avant janvier 2020.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne