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Politique, économie et social au menu des quotidiens marocains

Le passage du rallye « Africa Eco Race » entre le Maroc et la Mauritanie, la libération partielle de l'avortement,…

Le passage du rallye « Africa Eco Race » entre le Maroc et la Mauritanie, la libération partielle de l’avortement, la facilitation de l’accès des investisseurs au foncier et la fériérisation du Nouvel an amazigh sont les principaux sujets traités par quotidiens marocains parus ce lundi.+Le Matin+ rapporte que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exigé le « maintien de la circulation civile et commerciale régulière » à Guergarat, et a appelé à s’abstenir de toute action susceptible d’altérer le statu quo dans cette zone tampon, en allusion directe aux menaces et aux gesticulations du polisario et de ses relais visant à entraver le passage du rallye « Africa Eco Race » entre le Maroc et la Mauritanie.

Guterres « est préoccupé par l’augmentation des tensions au Sahara alors que l’Africa Eco Race s’apprête à traverser Guergarat », a indiqué son porte-parole, cité par le joural.

« Il est important de permettre le maintien de la circulation civile et commerciale régulière et de s’abstenir de toute action susceptible de modifier le statu quo de la zone tampon » de Guergarat, a souligné le porte-parole dans un communiqué.

+Al Akhbar+ indique qu’après quatre ans de blocage, les groupes parlementaires progouvernementaux ont finalement trouvé un compromis sur les amendements apportés au projet de loi modifiant le code pénal. Les membres de la commission de la justice et de la législation ont réussi à dépasser leurs divergences sur certains articles, notamment ceux relatifs à la légalisation de l’avortement et la pénalisation de l’enrichissement illégal.

Selon des sources parlementaires, la majorité s’est contentée d’apporter des modifications de forme qui ne touchent pas le fond de ces deux sujets épineux. Autant dire que toutes les composantes du gouvernement soutiennent les nouvelles dispositions qui prévoient la libéralisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Du coup, l’avortement ne sera pas punissable si la grossesse survient à la suite d’un viol ou d’un inceste, à condition que l’opération soit pratiquée par un médecin exerçant dans un hôpital public ou une clinique agréée. Il faut toutefois que la victime présente une attestation d’ouverture d’une procédure judiciaire délivrée par le procureur général du roi et validant la plainte après enquête.

Par ailleurs, le médecin sollicité devra informer le délégué du ministère de la Santé auprès de la province ou de la préfecture, avant d’effectuer le curetage. La femme enceinte devra, en outre, être informée par le médecin ou l’assistante sociale des possibilités juridiques qui lui sont offertes pour la prise en charge de l’enfant, ainsi que des risques de cette opération.

Réagissant à l’adoption par le gouvernement du projet de loi n° 62-19 relatif aux dispositions spéciales concernant l’acquisition, par des sociétés anonymes ou des sociétés en commandite par actions, de propriétés agricoles ou arables hors des périmètres urbains, +Aujourd’hui Le Maroc+, estime qu’il s’agit d’une « avancée majeure ».

Et pour cause: cette décision est à même de faciliter l’accès à la propriété immobilière pour le rendre plus ouvert aux investisseurs, tout en préservant les caractéristiques agricoles des terres concernées, explique la publication.

La deuxième bonne nouvelle, selon le quotidien, est que les responsables ont anticipé les éventuelles complications d’ordre juridique ou administratif qui peuvent surgir en cours de route pour les potentiels investisseurs.

Pour sa part, +Al Bayane+ écrit que jusqu’aux dernières heures de ce week-end, l’espoir était permis qu’une communication officielle de dernière minute émanant, soit de la primature, soit du ministère de l’Emploi, informe les Marocains de la fériérisation du 13 janvier en tant que date de célébration du nouvel an amazigh.

Par ailleurs, aucune communication ou décision n’avait été prise concernant ce lundi 13 janvier, note le journal, ce qui laisse présager, selon lui, qu’encore une fois, Yennayer ne sera pas décrété jour férié cette année.

Plus que jamais auparavant, le consensus autour de cette décision à forte valeur symbolique n’a jamais été aussi évident, fait-il remarquer, indiquant qu’ « il faudra donc attendre l’année prochaine où ce jour sera certainement férié ».

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