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Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Le leadership africain du Maroc, l'accès à l'information et la croissance de l'économie nationale sont les principaux sujets traités par…

Le leadership africain du Maroc, l’accès à l’information et la croissance de l’économie nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+ revient sur le leadership du Maroc sur le plan africain, indiquant que le message du Souverain à la communauté internationale lors de la dernière AG de l’ONU « a démontré encore une fois la constance du Maroc dans ses causes en faveur des peuples d’Afrique ».

Sous le titre « Leadership naturel », le journal écrit que la finalité des initiatives concrètes du Maroc à travers et pour l’Afrique est de redonner au continent la place qui lui revient naturellement.

Ce qui manque à l’Afrique, c’est une stratégie basée sur une vision collective et un ou des portes voix légitimes et crédibles, résume-t-il, estimant que « le Maroc a largement démontré qu’il est à la hauteur de ce statut de leader ».

Pour sa part, +l’Économiste+ s’intéresse à la problématique de l’accès à l’information, faisant remarquer que les populations qui ont un accès égal à l’information sont celles qui réduisent le mieux les inégalités.

Il faut absolument que l’information circule. « C’est la première loi de développement en ce XXI siècle », estime la publication.

Au Maroc, cela ne se passe pas partout ainsi, regrette-il, indiquant que l’information est à ce point bloquée que l’on trouve des trous, y compris dans les séries statistiques fournies aux instances internationales.

Les mauvais élèves sont, selon lui, les départements de « la Santé publique, l’Éducation nationale, les censures +sélectives+ des finances et le Commerce-industrie ».

Nombre d’élus locaux sont encore sincèrement persuadés que les finances locales relèvent du secret-défense, déplore-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que la croissance de l’économie nationale a régressé, s’établissant à 2,7% en 2019, tandis qu’elle devrait s’accélérer à 3,8 en 2020.

Selon le gouverneur de la banque centrale, Abdelatif Jouahri, cité par le quotidien, les comptes extérieurs du Maroc devraient continuer à afficher un déficit élevé : 5,1% du PIB en 2019 après 5,5% en 2018, alors qu’une amélioration est prévue en 2020 à 3,6%.

S’agissant des finances publiques, le déficit budgétaire hors privatisations s’est accentué sur les huit premiers mois de l’année de 5,8 milliards de dirhams à 34,9 milliards (1 euro = 10,7 DH).

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