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Politique et économie dominent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la réforme du système électoral, au Plan Maroc Vert…

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la réforme du système électoral, au Plan Maroc Vert et aux enjeux de la limitation du bénéfice des pétroliers.+Rissalat Al Oumma+ revient sur les enjeux de la réforme du système électoral. Cette réforme s’avère aujourd’hui cruciale car l’inefficacité des interventions gouvernementales, due notamment aux anomalies structurelles et fondamentales dans la composition du gouvernement, révèle des craintes légitimes des effets négatifs potentiels sur la crédibilité des projets, programmes et chantiers de réforme dans lesquels s’engage le Maroc.

Notre pays, avec toutes ses forces vives, ne toléreraient plus l’échec des grandes réformes à cause de notre système électoral, estime-t-il, faisant savoir que la bonne gestion des affaires publiques ne peut tenir avec une majorité gouvernementale « artificielle », mais exige plutôt « une majorité crédible et représentative d’un pôle politique homogène et cohérent ».

+Aujourd’hui le Maroc+ affirme que grâce au Plan Maroc vert, notre agriculture s’est modernisée et est devenue l’une des plus compétitives à l’échelle régionale et internationale.

L’impact sur la richesse nationale est aussi important. Les responsables parlent d’un PIB agricole de l’ordre de 125 milliards de dirhams, soit une croissance de 60% par rapport à la première année de lancement du Plan en 2008, explique le journal.

Ce Plan est également l’illustration parfaite du partenariat public-privé en termes d’investissements puisqu’on parle d’un rapport de 2,4 DH pour tout dirham investi par le public, relève-t-il.

+L’Economiste+ s’attarde sur les enjeux de la fixation du bénéfice des pétroliers. Pour la publication, le scénario d’un plafonnement fait son chemin au motif que les sociétés pétrolières se sucreraient sur le dos du consommateur, notant que le gouvernement se défend de revenir sur les acquis de l’indexation, mais le doute s’installe tout de même.

Il y a d’abord ce ton, trop dirigiste dans le discours officiel, un peu en décalage avec l’orientation qui a été donnée au cours de ces dernières années pour un secteur qui se consolide à peine sur les rails de la libéralisation. Il y a ensuite la nature du sujet, les prix du carburant, du pain bénit pour amplifier les menaces réelles ou fictives. Il y a enfin les attraits du rendement politique, toute mesure gouvernementale contre les entreprises de la filière pouvant flatter potentiellement les égos de l’opinion publique et des électeurs, explique-t-il.

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