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Politique et sécurité au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

L'intégrité territoriale du Royaume, la problématique de la réalisation des réformes et la lutte contre le terrorisme sont les principaux…

L’intégrité territoriale du Royaume, la problématique de la réalisation des réformes et la lutte contre le terrorisme sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Maroc hebdo+ aborde la question de l’intégrité territoriale du royaume. « Que se prépare-t-il dans les prochains jours, sinon les prochaines semaines ? Un cinquième round de négociations d’ici la fin octobre ou le début de novembre, les dernières ayant eu lieu en mars 2012 à Manhasset aux Etats-Unis. Mais qui va négocier avec qui ? Horst Kohler entend que ce soit le Maroc avec le mouvement séparatiste, ce que Rabat refuse à bon droit », écrit l’hebdomadaire, faisant savoir que le Royaume soutient qu’« il faut négocier, oui, mais avec les acteurs réels, dont l’Algérie, qui accueille, abrite, et finance le Polisario ».

« Aucun tête à tête ne sera envisageable ou possible » avec les séparatistes, qui peuvent d’ailleurs avoir une place dans la délégation algérienne, propose-t-il, soulignant que la diplomatie bien comprise et efficiente, c’est aussi la prise en compte des réalités telles qu’en elles-mêmes.

+Al Alam+ revient sur les chantiers de réforme au Maroc. Pour le quotidien, les chantiers ouverts ou annoncés sont nombreux et créent de l’espoir, mais le rythme de leur exécution est trop lent, ce qui fait gaspiller du temps et dissiper les espérances qu’a générées l’annonce de ces réformes.

Il accuse le gouvernement de ne pas avoir une vision intégrée concernant la réalisation des réformes, estimant que la crise du développement dans notre pays est le corollaire de la crise de gouvernance des politiques suivies à ce jour.

Le journal appelle les acteurs politiques à faire triompher le consensus loin des querelles futiles, qui ne font que renforcer la défiance et le désintérêt à l’égard de l’action politique, compliquant ainsi la tâche de convaincre les citoyens de l’utilité du nouveau modèle de développement.

+Challenge+ revient sur la réforme des inspections générales des ministères. L’impact de ces institutions, qui sont nombreuses, reste généralement « très limité », constate l’hebdomadaire.

A l’exception de l’IGF et de l’IGAT, le reste des inspections n’ont qu’un statut de structure administrative sans réelle autonomie par rapport aux décideurs de leurs départements, relève-t-il.

Réformer les inspections ne peut se faire sans l’instauration d’une seule voie d’accès à la fonction d’inspecteur, de recevoir la même formation et de subir le même parcours en matière de validation des savoirs et des compétences, suggère-t-il.

+Le Temps+ met en évidence les efforts déployés par les services de sécurité en matière de lutte contre le terrorisme. Pour la publication, la neutralisation des projets terroristes « n’est pas une affaire courante », mais « une entreprise de veille permanente, d’intelligence du terrain et de gestion froide du stress ».
Pour autant, le double patron de la DGST et de la DGSN et le directeur du BCIJ « ont le triomphe modeste et mettent systématiquement en première ligne les hommes et les femmes qui composent leurs troupes d’élites », affirme-t-il, estimant que « la compétence vraiment exceptionnelle de ces Men in Black est un cas d’école ».

Pour sa part, +Al Bayane+ aborde les dangers de l’utilisation de l’internet pour l’enfant. Revenant sur une étude de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications, qui a indiqué que 92% des individus âgés de 5 ans et plus disposent d’un téléphone mobile, dont 73% de smartphones, le quotidien estime que les parents et les acteurs de la protection des enfants « n’ont que leurs larmes pour déplorer et décrier une situation inquiétante ».

Alors que le phénomène prend de plus en plus de l’ampleur, le Maroc n’a jusque-là pas légiféré sur la protection des mineurs sur internet, fait-il remarquer, mettant en garde contre le retard criard en matière de lois pour protéger plus particulièrement les plus jeunes.

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