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Présidentielle à Madagascar: Rajoelina et Ravalomanana au coude à coude (résultats partiels)

Les deux anciens chefs de l'Etat malgaches Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana sont au coude à coude au terme du…

Les deux anciens chefs de l’Etat malgaches Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana sont au coude à coude au terme du premier tour de la présidentielle, selon les premiers résultats provisoires et très partiels publiés jeudi par la commission électorale.

Andry Rajoelina obtient 43,5% des suffrages et Marc Ravalomanana 42,44%, selon des résultats qui portent sur 147 des 24.852 bureaux de vote.

Très loin derrière, en troisième position, arrive l’ancien président Hery Rajaonarimampianina (2014-2018), qui décroche 2,93% des voix, a précisé la commission nationale électorale indépendante (Ceni).

Les trois hommes, qui ont déployé d’énormes moyens pendant leur campagne électorale dans un pays extrêmement pauvre, faisaient figure de favoris parmi 36 candidats.

Le taux de participation provisoire est de 47,18%, selon la Ceni.

Mercredi soir, Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana avaient pris la parole devant leurs partisans pour se dire confiants dans leur victoire. Le camp de Hery Rajaonarimampianina a gardé le silence depuis le vote.

Si personne n’a obtenu 50% des suffrages mercredi, un second tour sera organisé le 19 décembre entre les deux candidats arrivés en tête.

Trente-six candidats étaient en lice mercredi pour ce scrutin considéré comme un test pour la consolidation de la démocratie à Madagascar, grande île de l’océan Indien coutumière des crises politiques et post-électorales.

L’élection cette année est l’occasion pour Marc Ravalomanana, 68 ans, et Andry Rajoelina, 44 ans, de prendre leur revanche dans les urnes.

Le premier a occupé la magistrature suprême de 2002 à 2009, date à laquelle Andry Rajoelina lui a succédé à la suite d’un coup d’Etat, ainsi que l’a qualifié la communauté internationale. Il est resté au pouvoir jusqu’en 2014.

Les deux hommes avaient été interdits de se présenter à la présidentielle de fin 2013, une décision imposée par la communauté internationale pour tenter d’apaiser le climat politique à la suite des violences meurtrières de 2009.

La campagne électorale cette année s’est déroulée dans le calme, et aucun incident majeur n’a perturbé le vote mercredi.

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