Le vote pour l’élection présidentielle au Cameroun se « passe normalement » et il n’y a «rien de spécial à signaler », a annoncé Erik Essousse, le directeur général des élections, dans une première déclaration faite trois heures après le début du scrutinLes opérations se déroulent sous la supervision d’Elections Cameroon (ELECAM), l’organe chargé de la gestion du processus électoral et référendaire du pays. Pour le bon déroulement des élections, ELECAM a déployé près de 26 000 bureaux de vote à travers le pays, dont 3000 ont été délocalisés dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest en butte à des revendications sécessionnistes.
Les observateurs électoraux dont ceux de l’Union africaine (UA) sont visibles sur le terrain et l’un d’eux Bah Dialloa émis l’espoir que « les choses vont continuer dans ce sens, dans le calme, la paix et la sérénité pour le grand bien du peuple camerounais ».
Dans une déclaration faite ce week-end, le secrétaire général de l’ONU Antonio Gutures,a souhaité que les élections se passent dans un climat « apaisé et inclusif », pour que règne la paix « avant, pendant et après » le vote »
Huit candidats briguent la magistrature suprême au terme d’un scrutin à un tour à la majorité simple. Le chef de l’Etat sortant, Paul Biya, âgé de 85 ans dont 36 passés au pouvoir, fait figure de favori et devrait rempiler pour un septième mandat.
